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Montauban. Entreprise Bouyer : le plan social sera-t-il suspendu ?

L'intersyndicale et la direction en audience devant le juge des référés.



Montauban. Entreprise Bouyer : le plan social sera-t-il suspendu ?
Hier à 10 heures, les salariés de Bouyer ont cessé leur travail pour rejoindre l'intersyndicale et leurs avocats, Me Deville et Me Ottan au tribunal de grande instance. Le juge des référés avait à se prononcer sur leur demande de suspension du plan social. Une démarche capitale puisqu'elle « donne du temps au temps, plaide Thierry Deville », en reportant la phase active de licenciements avant la décision du fond qui doit intervenir le 9 décembre 2008.

Le Plan de sauvegarde de l'emploi qui en est à la version 3 a sensiblement évolué sans donner satisfaction. Ce ne sont plus 68 emplois qui sont menacés mais 66, chacun des salariés bénéficiant d'une prime de licenciement augmentée de 20 % et d'une enveloppe de 1 500 €, soit l'équivalent d'une semaine de formation, pour changer de métier. « L'effort global de l'employeur reste le même (fixé à 3M€), déclare Me Ottan ; le Plan est consternant. il prévoit des postes de reclassement en Allemagne… et quelques-uns sur Montauban pour des salariés qui maîtrisent l'anglais. Les départs volontaires n'ont pas été abordés. On est dans des propositions factices. »

Pour Me Deville, il n'y a pas de doute : « Essayons de discuter de la validité du PSE. En attendant, on ne peut pas essayer de passer en force. »

Me Saint-Genies pour le compte de Bouyer SA représentée par le PDG, Hans Domröse, et Pierre-Olivier Mazoyer, directeur général, revendique : « Où sont les éléments qui permettront au juge du fond demain d'annuler le PSE ? On fait miroiter les 6 M€ (1)comme étant une manne qui doit revenir aux salariés, or ils servent à absorber la perte de l'exercice précédent, le coût du PSE et la réorganisation de l'entreprise. mais si on se met dans la perspective de se dire ces 6M€ vont permettre de gagner du temps, on se trompe car on met l'entreprise en état de cessation de paiement ».

Une ultime réunion de négociation à l'initiative de la direction doit avoir lieu aujourd'hui. Après s'être assuré auprès du comité d'entreprise de ses intentions, le juge des référés a fait savoir qu'il rendrait sa décision en délibéré le 6 novembre.

(1)Cession de Bouyer par Tyco en janvier 2008 à Funkwerk avec des comptes propres plus un « don » de 6 M€.
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Lundi 3 Novembre 2008 - 11:25
http://www.ladepeche.fr

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27/08/2014