Les syndicats le rappellent sans cesse depuis quelques jours, la mobilisation d’aujourd’hui n’est « pas comparable » à celles du 29 janvier et du 19 mars dernier. Après la semi-déception du 1er-Mai, les organisations ne souhaitent pas donner l’impression d’un essoufflement du mouvement, en annonçant à tort un rassemblement d’ampleur. L’intersyndicale estime toutefois que les manifestations unitaires qui ont eu lieu à l’occasion de la Fête du travail ont témoigné « d’un enracinement de la mobilisation, et de la détermination des salariés, demandeurs d’emploi et retraités ».
Les huit principales centrales françaises espèrent donc maintenir la pression sur le gouvernement, en continuant d’occuper le terrain, quitte à rassembler moins de personnes dans les rues. « Le gouvernement et le patronat auraient tort de les traiter par le déni et le mépris, alors que la crise, le chômage, les licenciements, les suppressions d’emplois et les politiques de fragilisation des services publics les percutent de plein fouet », écrit l’intersyndical dans son appel.
La SNCF en tête de file
La grève des cheminots devrait, une fois encore, être la plus visible aujourd’hui. Même si le trafic n’est pas considérablement perturbé, annulations et retards seront inévitables. En région parisienne, 60 % des Transilien circulent, contre seulement la moitié des trains régionaux. Le trafic TGV est en revanche assuré à 75 %. La circulation des trains ne redeviendra normale que demain matin à 8 heures.
Du côté de la RATP, le trafic sera normal pour le métro, et quasi normal pour les bus, tramway et RER A. La Régie autonome des transports parisiens prévoit un RER B sur deux, et une interconnexion avec la SNCF suspendue à la gare du Nord. Entre 60 % et 70 % des RER D et E circulent également. Les syndicats ont reconnu avoir du mal à rassembler les salariés pour cette nouvelle journée de grève. La ligne C était, elle, déjà perturbée lundi, en raison d’un préavis reconductible de SUD-Rail et de FO concernant les conducteurs et contrôleurs, qui contestent « la mise à mal d’accords locaux, notamment sur les rémunérations ». Un train sur deux roule sur cette ligne aujourd’hui.
Dans la fonction publique, le mouvement devrait également être quelque peu suivi à La Poste, au Trésor public et dans l’enseignement, alors que les appels sont encore plus clairsemés dans le privé. Les syndicats rencontreront le patronat demain, autour de la relance du dialogue social, avant de battre le rappel pour ce qu’ils espèrent être une nouvelle grande journée de manifestations, le 13 juin prochain.
Les huit principales centrales françaises espèrent donc maintenir la pression sur le gouvernement, en continuant d’occuper le terrain, quitte à rassembler moins de personnes dans les rues. « Le gouvernement et le patronat auraient tort de les traiter par le déni et le mépris, alors que la crise, le chômage, les licenciements, les suppressions d’emplois et les politiques de fragilisation des services publics les percutent de plein fouet », écrit l’intersyndical dans son appel.
La SNCF en tête de file
La grève des cheminots devrait, une fois encore, être la plus visible aujourd’hui. Même si le trafic n’est pas considérablement perturbé, annulations et retards seront inévitables. En région parisienne, 60 % des Transilien circulent, contre seulement la moitié des trains régionaux. Le trafic TGV est en revanche assuré à 75 %. La circulation des trains ne redeviendra normale que demain matin à 8 heures.
Du côté de la RATP, le trafic sera normal pour le métro, et quasi normal pour les bus, tramway et RER A. La Régie autonome des transports parisiens prévoit un RER B sur deux, et une interconnexion avec la SNCF suspendue à la gare du Nord. Entre 60 % et 70 % des RER D et E circulent également. Les syndicats ont reconnu avoir du mal à rassembler les salariés pour cette nouvelle journée de grève. La ligne C était, elle, déjà perturbée lundi, en raison d’un préavis reconductible de SUD-Rail et de FO concernant les conducteurs et contrôleurs, qui contestent « la mise à mal d’accords locaux, notamment sur les rémunérations ». Un train sur deux roule sur cette ligne aujourd’hui.
Dans la fonction publique, le mouvement devrait également être quelque peu suivi à La Poste, au Trésor public et dans l’enseignement, alors que les appels sont encore plus clairsemés dans le privé. Les syndicats rencontreront le patronat demain, autour de la relance du dialogue social, avant de battre le rappel pour ce qu’ils espèrent être une nouvelle grande journée de manifestations, le 13 juin prochain.