L'Etat va payer aux agents hospitaliers qui le demandent 30% de leurs heures supplémentaires effectuées, mais qui n'ont été ni récupérées ni rémunérées, a affirmé vendredi le ministère du Budget. Cette annonce a provoqué le mécontentement des syndicats, qui jugent cette avancée insuffisante.
Cette mesure -ainsi que plusieurs autres- a été annoncée aux syndicats lors d'une réunion organisée dans le cadre des Conférences sur le pouvoir d'achat des fonctionnaires.
Les syndicats sont mécontents, car le gouvernement n'a annoncé ni ouverture de négociations salariales, ni augmentation générale, selon le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU, premier syndicat de la Fonction publique d'Etat) Gérard Aschieri.
La CFTC a dénoncé le caractère "insuffisant et inéquitable des mesures annoncées". "Cette forme de communication ne correspond en rien à la manière dont nous concevons le dialogue social", souligne le syndicat, en précisant qu'il "continue à exiger de véritables négociations sur le pouvoir d'achat".
Pour l'UNSA Fonctionnaires, "ces décisions ministérielles sont inacceptables car elles ne répondent en rien aux légitimes attentes des fonctionnaires" et sont "profondément injustes", tendant "à diviser les personnels".
"Tant sur le fond que sur la forme, nous sommes dans l'inacceptable", a affirmé pour sa part la CGT-Fonction publique, en affirmant que le président de la République et son gouvernement portaient "l'entière responsabilité d'un conflit majeur dans la Fonction publique".
La CFDT a déploré l'absence de "mesure générale au titre de l'année 2007". "C'est la traduction du 'travailler plus pour gagner plus' dans la fonction publique", souligne le syndicat dans un communiqué.
Les syndicats ont claqué la porte au bout d'une heure, de source syndicale, après s'être contentés d'écouter l'énumération des mesures gouvernementales.
"Les heures supplémentaires non payées et non récupérées au sein de la Fonction publique hospitalière feront l'objet d'un premier paiement sur une base volontaire, à hauteur de 30% avec une enveloppe spécifique de 130 millions d'euros", explique Bercy dans un communiqué diffusé vendredi à la mi-journée.
Le ministère de l'Economie précise qu'une "négociation entre la ministre de la Santé et les organisations représentatives des personnels et des employeurs s'engagera pour en définir les modalités pratiques, et la mise en place d'une meilleure organisation des services dans les établissements".
D'autres mesures visant à améliorer le pouvoir d'achat des fonctionnaires ont également été annoncées.
Il s'agit du versement d'une indemnité aux agents qui ne bénéficient plus d'un avancement automatique, de la possibilité pour les cadres de se faire payer 4 jours de RTT sur 2007 pour les fonctionnaires hors fonction publique hospitalière, ou encore de la possibilité pour les agents de catégorie B (intermédiaire) d'effectuer des heures supplémentaires.
"Il n'y a rien à négocier, et je note une absence totale de dialogue social", a déclaré Gérard Aschieri vendredi à l'Associated Press.
Pour lui, le plan proposé ne fait "qu'entériner une nouvelle perte de pouvoir d'achat des fonctionnaires". Les syndicats estiment tous que les fonctionnaires ont perdu 6% de pouvoir d'achat depuis 2000.
Les fédérations de fonctionnaires appellent à une journée nationale de grève le 20 novembre pour dénoncer les suppressions de postes, les modalités de réforme de la Fonction publique annoncées par Nicolas Sarkozy le 19 septembre dernier, et exiger l'ouverture de négociations salariales.
Cette mesure -ainsi que plusieurs autres- a été annoncée aux syndicats lors d'une réunion organisée dans le cadre des Conférences sur le pouvoir d'achat des fonctionnaires.
Les syndicats sont mécontents, car le gouvernement n'a annoncé ni ouverture de négociations salariales, ni augmentation générale, selon le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU, premier syndicat de la Fonction publique d'Etat) Gérard Aschieri.
La CFTC a dénoncé le caractère "insuffisant et inéquitable des mesures annoncées". "Cette forme de communication ne correspond en rien à la manière dont nous concevons le dialogue social", souligne le syndicat, en précisant qu'il "continue à exiger de véritables négociations sur le pouvoir d'achat".
Pour l'UNSA Fonctionnaires, "ces décisions ministérielles sont inacceptables car elles ne répondent en rien aux légitimes attentes des fonctionnaires" et sont "profondément injustes", tendant "à diviser les personnels".
"Tant sur le fond que sur la forme, nous sommes dans l'inacceptable", a affirmé pour sa part la CGT-Fonction publique, en affirmant que le président de la République et son gouvernement portaient "l'entière responsabilité d'un conflit majeur dans la Fonction publique".
La CFDT a déploré l'absence de "mesure générale au titre de l'année 2007". "C'est la traduction du 'travailler plus pour gagner plus' dans la fonction publique", souligne le syndicat dans un communiqué.
Les syndicats ont claqué la porte au bout d'une heure, de source syndicale, après s'être contentés d'écouter l'énumération des mesures gouvernementales.
"Les heures supplémentaires non payées et non récupérées au sein de la Fonction publique hospitalière feront l'objet d'un premier paiement sur une base volontaire, à hauteur de 30% avec une enveloppe spécifique de 130 millions d'euros", explique Bercy dans un communiqué diffusé vendredi à la mi-journée.
Le ministère de l'Economie précise qu'une "négociation entre la ministre de la Santé et les organisations représentatives des personnels et des employeurs s'engagera pour en définir les modalités pratiques, et la mise en place d'une meilleure organisation des services dans les établissements".
D'autres mesures visant à améliorer le pouvoir d'achat des fonctionnaires ont également été annoncées.
Il s'agit du versement d'une indemnité aux agents qui ne bénéficient plus d'un avancement automatique, de la possibilité pour les cadres de se faire payer 4 jours de RTT sur 2007 pour les fonctionnaires hors fonction publique hospitalière, ou encore de la possibilité pour les agents de catégorie B (intermédiaire) d'effectuer des heures supplémentaires.
"Il n'y a rien à négocier, et je note une absence totale de dialogue social", a déclaré Gérard Aschieri vendredi à l'Associated Press.
Pour lui, le plan proposé ne fait "qu'entériner une nouvelle perte de pouvoir d'achat des fonctionnaires". Les syndicats estiment tous que les fonctionnaires ont perdu 6% de pouvoir d'achat depuis 2000.
Les fédérations de fonctionnaires appellent à une journée nationale de grève le 20 novembre pour dénoncer les suppressions de postes, les modalités de réforme de la Fonction publique annoncées par Nicolas Sarkozy le 19 septembre dernier, et exiger l'ouverture de négociations salariales.