Les syndicats attendent que M. Riboud, qui souhaite se séparer du pôle biscuits pour concentrer l'activité du groupe sur les produits santé et bien-être, leur en dise davantage sur les garanties que Kraft pourrait apporter aux 3 000 salariés de LU France. La sauvegarde de leurs acquis sociaux les préoccupe, Danone étant connu pour sa politique sociale avantageuse.
16,5 MOIS DE SALAIRES
De source syndicale, en 2006, les salariés de LU ont touché en moyenne 16,5 mois de salaires, si on tient compte du treizième mois, de la participation, de l'intéressement et de la prime de vacances. "Si nous arrivions à négocier le maintien des acquis le plus longtemps possible, les salariés seraient rassurés", explique Bruno Fournet, représentant CFDT.
La promesse faite à Danone par Kraft Foods de ne pas fermer de sites de production en France dans un délai de trois ans, laisse par ailleurs perplexes les représentants du personnel. "Cela veut tout dire, et cela ne veut rien dire", estime Yves Savoyat, le secrétaire (FO) du CCE. Pour son syndicat comme pour les autres, cette promesse ne signifie pas, en effet, qu'il n'y aura pas de suppressions de poste, ni de cessions à un autre groupe d'une des neuf usines françaises. En outre, l'engagement de Kraft Foods n'inclut ni le siège social ni les trois dépôts.
"On ne connaît rien de Kraft. Sans informations supplémentaires, nous ne signerons pas de chèque en blanc", prévient M. Savoyat. Un rapport d'expert du cabinet Axia devrait être remis fin septembre au comité d'entreprise.
Un autre rapport sur les conséquences du rachat est en cours de réalisation au niveau européen. Les salariés italiens, espagnols, polonais ou russes s'inquiètent de leur côté de ne pas bénéficier, à l'instar des Français, d'une garantie de non-fermeture de sites.
16,5 MOIS DE SALAIRES
De source syndicale, en 2006, les salariés de LU ont touché en moyenne 16,5 mois de salaires, si on tient compte du treizième mois, de la participation, de l'intéressement et de la prime de vacances. "Si nous arrivions à négocier le maintien des acquis le plus longtemps possible, les salariés seraient rassurés", explique Bruno Fournet, représentant CFDT.
La promesse faite à Danone par Kraft Foods de ne pas fermer de sites de production en France dans un délai de trois ans, laisse par ailleurs perplexes les représentants du personnel. "Cela veut tout dire, et cela ne veut rien dire", estime Yves Savoyat, le secrétaire (FO) du CCE. Pour son syndicat comme pour les autres, cette promesse ne signifie pas, en effet, qu'il n'y aura pas de suppressions de poste, ni de cessions à un autre groupe d'une des neuf usines françaises. En outre, l'engagement de Kraft Foods n'inclut ni le siège social ni les trois dépôts.
"On ne connaît rien de Kraft. Sans informations supplémentaires, nous ne signerons pas de chèque en blanc", prévient M. Savoyat. Un rapport d'expert du cabinet Axia devrait être remis fin septembre au comité d'entreprise.
Un autre rapport sur les conséquences du rachat est en cours de réalisation au niveau européen. Les salariés italiens, espagnols, polonais ou russes s'inquiètent de leur côté de ne pas bénéficier, à l'instar des Français, d'une garantie de non-fermeture de sites.