La direction de Libération, qui traverse de graves difficultés financières, prévoit la suppression de 76 postes équivalents temps plein, selon un document remis lundi en début de soirée aux organisations syndicales. 40 postes seraient supprimés à la rédaction écrivante, 23 à la rédaction non écrivante (édition, photo, maquette...) et 13 dans les autres services. Le projet de restructuration propose l'ouverture d'un guichet départ volontaire, plafonné à 15 mois d'indemnités.
Le personnel de Libération est appelé par l'intersyndicale du quotidien à participer à une assemblée générale mardi à midi. Une première réunion du comité d'entreprise sur le plan social est prévue vendredi.
Changement des statuts de la société
Le conseil d'administration de Libération a adopté lundi dernier à l'unanimité le plan de redressement proposé par son actionnaire principal, Edouard de Rothschild (38,8% du capital). Ce plan prévoit l'arrivée à la tête du journal de Laurent Joffrin, qui cumulera provisoirement les fonctions de PDG et de directeur de la rédaction.
Il prévoit également un changement des statuts de la société conduisant à l'abandon par la Société civile des personnels de Libération (deuxième actionnaire avec 18,4%) de son droit de veto sur les grandes décisions touchant le journal et un plan social, dont l'ampleur n'avait pas encore été précisée.
La semaine dernière Laurent Joffrin s'était engagé à rechercher un "point intermédiaire" entre la centaine de suppressions d'emploi réclamées par Edouard de Rothschild et les 66 proposées par la SCPL. En contrepartie, Edouard de Rothschild s'est engagé à injecter 5 millions d'euros dans Libération et à trouver de nouveaux investisseurs à hauteur de 10 millions d'euros. Libération, au bord du redressement judiciaire, devrait accuser en 2006 une perte de 12 millions d'euros.
Le personnel de Libération est appelé par l'intersyndicale du quotidien à participer à une assemblée générale mardi à midi. Une première réunion du comité d'entreprise sur le plan social est prévue vendredi.
Changement des statuts de la société
Le conseil d'administration de Libération a adopté lundi dernier à l'unanimité le plan de redressement proposé par son actionnaire principal, Edouard de Rothschild (38,8% du capital). Ce plan prévoit l'arrivée à la tête du journal de Laurent Joffrin, qui cumulera provisoirement les fonctions de PDG et de directeur de la rédaction.
Il prévoit également un changement des statuts de la société conduisant à l'abandon par la Société civile des personnels de Libération (deuxième actionnaire avec 18,4%) de son droit de veto sur les grandes décisions touchant le journal et un plan social, dont l'ampleur n'avait pas encore été précisée.
La semaine dernière Laurent Joffrin s'était engagé à rechercher un "point intermédiaire" entre la centaine de suppressions d'emploi réclamées par Edouard de Rothschild et les 66 proposées par la SCPL. En contrepartie, Edouard de Rothschild s'est engagé à injecter 5 millions d'euros dans Libération et à trouver de nouveaux investisseurs à hauteur de 10 millions d'euros. Libération, au bord du redressement judiciaire, devrait accuser en 2006 une perte de 12 millions d'euros.