Pourquoi ce suivi est essentiel
Les élus du CSE, en vertu de l’article L.2312-13, ont un rôle clé pour veiller à la prévention des risques professionnels et proposer des mesures adaptées.
Identifier les vrais enjeux
Les données liées aux accidents et arrêts maladie ne doivent pas se limiter à une présentation chiffrée. Elles doivent permettre :
d’identifier les services ou postes les plus touchés,
de comprendre les causes (organisation, équipements, charge de travail),
d’anticiper les risques émergents, comme les troubles musculosquelettiques ou les risques psychosociaux.
Méthode en trois étapes pour les élus
Demander les indicateurs clés : nombre d’accidents du travail, taux de fréquence, taux de gravité, arrêts maladie par service.
Analyser et comparer : observer les tendances, identifier les évolutions dans le temps.
Agir et proposer : formuler des recommandations, demander des enquêtes après accident, exiger la mise à jour du DUERP, proposer des actions de formation et de prévention.
Questions à poser en réunion
Le nombre d’accidents du travail a-t-il augmenté ou diminué ?
Quelles mesures correctives ont été mises en œuvre ?
Quels secteurs présentent le plus haut niveau d’absentéisme ?
Comment la direction actualise-t-elle le Document unique d’évaluation des risques ?
Aller plus loin : le recours à l’expertise
Conclusion
En s’appuyant sur leurs droits légaux et sur une lecture proactive des données, les élus peuvent transformer ce suivi en un levier de prévention et d’amélioration des conditions de travail.