Une sortie de crise semble en vue jeudi en Guadeloupe après un accord sur la principale revendication du LKP, une hausse de 200 euros des bas salaires. Une demande qui a achoppé lundi. L'État, le patronat et le collectif intersyndical LKP, qui mène la grève en Guadeloupe depuis le 20 janvier, sont finalement parvenus à s'entendre après plus de dix heures de discussions commencées à 16 heures locales (21 heures à Paris) et suspendues à 2 h 30 (7 h 30 à Paris).
L'apport de l'État pour permettre cette augmentation des bas salaires doit se faire notamment par le biais d'un RSA (Revenu de solidarité active) transformé. Jeudi matin, le secrétaire d'État à l'outre-mer Yves Jégo a indiqué qu'il atteindrait "entre 80 et 100 euros" pour la part État. "C'est un coup de pouce, on adapte le RSA. Après, les partenaires sociaux feront leurs additions", a-t-on précisé à Matignon. Le montage du gouvernement prévoirait également que les 100 euros restants soient versés à parts égales par les entreprises et les collectivités locales.
"On est habitués aux revirements, on se méfie"
L'un des dirigeants de l'intersyndicale, Rosan Mounien, a toutefois prévenu qu'un accord définitif sur les 200 euros ne signifiait pas la fin des négociations. "Cela permettra de débuter les discussions sur les 19 derniers points à débattre", a-t-il souligné. Parmi ces points, la question du paiement des jours de grève. Pour Jean-Marie Normertin du LKP, "on a avancé, on a eu les 200 euros, mais le problème qui reste le plus important est la pérennité du système au-delà de 3 ans". "On attend de connaître la position du Medef pour reprendre les négociations", a-t-il insisté. "On est habitués aux revirements du patronat. On se méfie, la grève continue", a pour sa part affirmé, plus méfiant, le leader du LKP Élie Domota.
Tout au long de la nuit, une foule importante a soutenu le LKP en chansons, au rythme des tambours, devant la capitainerie de Pointe-à-Pitre, où ces négociations-marathons se sont déroulées. Afin de maintenir la pression, le LKP appelle à un rassemblement à Baie-Mahault, non loin de Pointe-à-Pitre, jeudi à 8 heures (13 heures à Paris). Les pourparlers doivent reprendre à 14 h 30 (19 h 30 à Paris), a indiqué le préfet Nicolas Desforges, expliquant que l'accord définitif n'était pas signé et que les débats n'étaient pas terminés.
L'apport de l'État pour permettre cette augmentation des bas salaires doit se faire notamment par le biais d'un RSA (Revenu de solidarité active) transformé. Jeudi matin, le secrétaire d'État à l'outre-mer Yves Jégo a indiqué qu'il atteindrait "entre 80 et 100 euros" pour la part État. "C'est un coup de pouce, on adapte le RSA. Après, les partenaires sociaux feront leurs additions", a-t-on précisé à Matignon. Le montage du gouvernement prévoirait également que les 100 euros restants soient versés à parts égales par les entreprises et les collectivités locales.
"On est habitués aux revirements, on se méfie"
L'un des dirigeants de l'intersyndicale, Rosan Mounien, a toutefois prévenu qu'un accord définitif sur les 200 euros ne signifiait pas la fin des négociations. "Cela permettra de débuter les discussions sur les 19 derniers points à débattre", a-t-il souligné. Parmi ces points, la question du paiement des jours de grève. Pour Jean-Marie Normertin du LKP, "on a avancé, on a eu les 200 euros, mais le problème qui reste le plus important est la pérennité du système au-delà de 3 ans". "On attend de connaître la position du Medef pour reprendre les négociations", a-t-il insisté. "On est habitués aux revirements du patronat. On se méfie, la grève continue", a pour sa part affirmé, plus méfiant, le leader du LKP Élie Domota.
Tout au long de la nuit, une foule importante a soutenu le LKP en chansons, au rythme des tambours, devant la capitainerie de Pointe-à-Pitre, où ces négociations-marathons se sont déroulées. Afin de maintenir la pression, le LKP appelle à un rassemblement à Baie-Mahault, non loin de Pointe-à-Pitre, jeudi à 8 heures (13 heures à Paris). Les pourparlers doivent reprendre à 14 h 30 (19 h 30 à Paris), a indiqué le préfet Nicolas Desforges, expliquant que l'accord définitif n'était pas signé et que les débats n'étaient pas terminés.