🧠 SANTÉ MENTALE AU TRAVAIL : LE GRAND OUBLI DU DOCUMENT UNIQUE ?

Le Code du travail (article R.4121-1) impose à tout employeur d’évaluer les risques pour la santé physique et mentale des travailleurs, en prenant en compte :

les conditions de travail,

l’organisation,

les relations professionnelles.

Le DUERP doit donc refléter cette évaluation de manière documentée, actualisée et partagée avec les représentants du personnel.

Or, dans la réalité, la santé mentale y est encore trop souvent réduite à une ligne “risques psychosociaux” sans analyse détaillée, ni plan d’action structuré.

Selon l’INRS, les RPS représentent plus de 3 milliards d’euros par an de coût pour les entreprises (arrêts, turn-over, désengagement). Un DUERP mal renseigné empêche d’anticiper les causes profondes de ces risques.
🔹 2. Parce que les signaux faibles sont partout

Hausse des tensions, conflits larvés, isolement, surcharge, perte de sens… La santé mentale n’est pas un sujet “individuel” mais un révélateur de dysfonctionnements collectifs.
🔹 3. Parce que le droit évolue

Les juridictions commencent à sanctionner les employeurs qui n’intègrent pas sérieusement les risques psychosociaux dans leur évaluation, notamment en cas de suicide ou de burn-out reconnus comme imputables au travail.
🔹 4. Parce qu’un bon DUERP structure la prévention

Inclure la santé mentale, c’est :

mener des entretiens collectifs ou individuels,

cartographier les risques psychosociaux (charge, temps, relations, reconnaissance…),

mettre en place un plan d’action concret : formation des managers, régulation de la charge, espaces de parole…

Les élus peuvent agir à plusieurs niveaux :

Demander l’actualisation du DUERP avec intégration spécifique de la santé mentale,

Proposer une expertise RPS (prise en charge sur le budget fonctionnement),

Solliciter la CSSCT pour un travail approfondi avec le service RH et les préventeurs,

Faire remonter les signaux faibles observés sur le terrain,

Appuyer la mise en place d’indicateurs de suivi (absentéisme, taux de charge, perception du climat social…).

Dans un monde du travail de plus en plus exigeant, volatile et complexe, ignorer la santé mentale dans le DUERP, c’est laisser les risques s’installer sans les nommer. Les entreprises ont tout à gagner à faire de cette question un enjeu central de leur politique de prévention, et les CSE ont toute légitimité à l’exiger.

🛡️ Un DUERP sans santé mentale est un outil incomplet. Pour protéger durablement les salariés, il est temps de changer de prisme.

Dans un contexte de transformations profondes du monde du travail, la santé mentale des salariés est devenue un enjeu central pour les entreprises, les représentants du personnel et les directions. C’est dans cette dynamique que le cabinet INSTANT-CSE organise une conférence exceptionnelle dédiée à la santé mentale au travail, ouverte à l’ensemble des acteurs du dialogue social.
💬 Pourquoi cette conférence ?

Parce que les troubles psychiques liés au travail (stress chronique, épuisement professionnel, anxiété, isolement…) touchent un nombre croissant de salariés. Parce que les élus du CSE ont un rôle clé dans la prévention. Et parce qu’un dialogue social de qualité permet de repérer, d’agir et de transformer les conditions de travail de manière durable.

Cette conférence a pour ambition d’outiller les élus, les directions et les RH pour faire de la santé mentale un pilier de la qualité de vie au travail.

Sensibiliser aux impacts du travail sur la santé mentale

Identifier les obligations légales et les leviers d'action du CSE

Présenter des outils concrets d’analyse et de prévention

Favoriser l’échange de bonnes pratiques entre acteurs du terrain

Déconstruire les tabous autour de la souffrance psychique au travail

Cette conférence s’adresse :

Aux élus du CSE (titulaires et suppléants)

Aux managers et responsables d’équipe

Aux directions des ressources humaines

Aux services de santé au travail et partenaires externes

À toute personne engagée dans l’amélioration du bien-être au travail