
L'effectif de l'usine, qui avait déjà vu le départ de 95 personnes en 2007 dans le cadre d'un plan social, tomberait à 140 salariés.
Le personnel est «complètement effondré, déboussolé», a affirmé la secrétaire adjointe CGT du comité d'entreprise, Sandrine Mouret, qui a précisé que les suppressions de postes devraient intervenir d'ici fin 2008.
«140 salariés, on sait très bien à quoi ça mène, certainement la fermeture du site. On a énormément de bâtiments vides. On avait fait venir des experts, qui nous ont dit qu'un site comme Beauvais, en dessous de 200 salariés, serait amené à fermer un jour», a-t-elle déclaré.
La direction de Bosch a expliqué que la suppression de postes visait à «un retour à l'équilibre» du site qui «continue d'accumuler des pertes» malgré «les plans de redressement précédents».
L'usine connaît des difficultés notamment liées à «l'augmentation du coût des matières premières» et la «pression des clients constructeurs par rapport aux baisses de prix», a-t-elle expliqué.
Bosch n'a pas précisé si ces suppressions de postes se traduiraient par des licenciements. Interrogé sur d'éventuelles mutations sur son site d'Angers, l'équipementier a affirmé que «c'est une des pistes qui pourrait être poursuivie».
Les syndicats ont exercé un droit d'alerte et un Comité central d'entreprise devrait avoir lieu en avril.
L'usine de Beauvais comptait 2.600 salariés en 1976 mais n'en employait déjà plus que 800 au début des années 2000.
Le personnel est «complètement effondré, déboussolé», a affirmé la secrétaire adjointe CGT du comité d'entreprise, Sandrine Mouret, qui a précisé que les suppressions de postes devraient intervenir d'ici fin 2008.
«140 salariés, on sait très bien à quoi ça mène, certainement la fermeture du site. On a énormément de bâtiments vides. On avait fait venir des experts, qui nous ont dit qu'un site comme Beauvais, en dessous de 200 salariés, serait amené à fermer un jour», a-t-elle déclaré.
La direction de Bosch a expliqué que la suppression de postes visait à «un retour à l'équilibre» du site qui «continue d'accumuler des pertes» malgré «les plans de redressement précédents».
L'usine connaît des difficultés notamment liées à «l'augmentation du coût des matières premières» et la «pression des clients constructeurs par rapport aux baisses de prix», a-t-elle expliqué.
Bosch n'a pas précisé si ces suppressions de postes se traduiraient par des licenciements. Interrogé sur d'éventuelles mutations sur son site d'Angers, l'équipementier a affirmé que «c'est une des pistes qui pourrait être poursuivie».
Les syndicats ont exercé un droit d'alerte et un Comité central d'entreprise devrait avoir lieu en avril.
L'usine de Beauvais comptait 2.600 salariés en 1976 mais n'en employait déjà plus que 800 au début des années 2000.