
Le PS reprend des couleurs. Le discours prononcé par Ségolène Royal mardi à Dakar , lors duquel elle a demandé "pardon aux Africains" pour les propos tenus par Nicolas Sarkozy dans la capitale sénégalaise 21 mois auparavant , redonne de l'entrain aux ténors socialistes. À l'instar de la première secrétaire du parti Martine Aubry qui, après avoir soutenu sa meilleure ennemie mardi , s'est une nouvelle fois rangée derrière elle mercredi matin. "Comment un président de la République française, quand on connaît l'amitié qui nous lie à l'Afrique, peut dire avec suffisance et ignorance qu'il n'y a pas en Afrique noire des hommes, des femmes, des jeunes qui se battent pour leur avenir ? Ce n'est pas cela la France", a-t-elle déploré. "Ségolène Royal a eu raison de dire cela (de demander pardon aux Africains, NDLR)", a martelé la maire de Lille, "heureuse" de voir un "parti rassemblé", même s'il s'unit derrière la candidate malheureuse à l'élection présidentielle.
Le contexte économique et social lui a aussi donné une occasion supplémentaire de vilipender la politique du gouvernement. La dame des 35 heures a d'ailleurs rappelé à propos des séquestrations de patrons : "Rien ne justifie jamais que l'on porte atteinte à la liberté des personnes, des équipements et des biens, quand on est dans une société injuste comme chez Continental ou Caterpillar, où les salariés ont fait des efforts, renoncé à des primes ou aux 35 heures, et qu'on apprend que l'entreprise fait des bénéfices importants ; devant une telle injustice il y a un sentiment d'humiliation." Et de lâcher : "Si on veut éviter les séquestrations on ne parle pas, on fait ! Ce qu'attendent les Français aujourd'hui ce sont des résultats."
Et le relèvement du plafond de défiscalisation de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), proposé par le chef de l'État et actuellement fixé à 50.000 euros, pour financer les entreprises et l'emploi ? "Alors là je trouve ça franchement très grave." Non seulement le chef de l'État "donne de l'argent à ceux qui en ont déjà, politique injuste et inefficace, mais il en rajoute". D'après Martine Aubry, "c'est tout simplement une fois de plus permettre aux banques de proposer un certain nombre de produits (...) pour permettre de réduire l'impôt sur la fortune en France". "Pour aider les PME on a donné des milliards aux banques. J'aimerais mieux que le président de la République fasse en sorte que cet argent arrive aux PME", a regretté Martine Aubry, assurant que "l'argent aujourd'hui n'arrive pas".
Le contexte économique et social lui a aussi donné une occasion supplémentaire de vilipender la politique du gouvernement. La dame des 35 heures a d'ailleurs rappelé à propos des séquestrations de patrons : "Rien ne justifie jamais que l'on porte atteinte à la liberté des personnes, des équipements et des biens, quand on est dans une société injuste comme chez Continental ou Caterpillar, où les salariés ont fait des efforts, renoncé à des primes ou aux 35 heures, et qu'on apprend que l'entreprise fait des bénéfices importants ; devant une telle injustice il y a un sentiment d'humiliation." Et de lâcher : "Si on veut éviter les séquestrations on ne parle pas, on fait ! Ce qu'attendent les Français aujourd'hui ce sont des résultats."
Et le relèvement du plafond de défiscalisation de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), proposé par le chef de l'État et actuellement fixé à 50.000 euros, pour financer les entreprises et l'emploi ? "Alors là je trouve ça franchement très grave." Non seulement le chef de l'État "donne de l'argent à ceux qui en ont déjà, politique injuste et inefficace, mais il en rajoute". D'après Martine Aubry, "c'est tout simplement une fois de plus permettre aux banques de proposer un certain nombre de produits (...) pour permettre de réduire l'impôt sur la fortune en France". "Pour aider les PME on a donné des milliards aux banques. J'aimerais mieux que le président de la République fasse en sorte que cet argent arrive aux PME", a regretté Martine Aubry, assurant que "l'argent aujourd'hui n'arrive pas".