
"Sérieux", "responsabilité", "sang-froid" : le Premier ministre entend maintenir sans ciller son cap rigoriste face aux aléas conjoncturels et corriger l'aggravation du déficit public (5,6% du PIB en 2009) d'ici à l'horizon 2012.
"Toute enveloppe supplémentaire, c'est de la dette supplémentaire", a-t-il souligné vendredi en marge d'une visite dans l'entreprise drômoise Lafuma, qui a bénéficié de l'intervention du médiateur du crédit.
Le chef du gouvernement n'a pas attendu la journée du 19 mars pour répondre aux syndicats qui jugent insuffisantes les 2,6 milliards d'euros de mesures annoncées par Nicolas Sarkozy lors du "sommet social" du 18 février.
"Je pense que tout le monde est capable de comprendre que de la dette supplémentaire, ce sont des dangers pour l'avenir mais c'est aussi un danger pour les économies des Etats", a-t-il dit.
"Il y a une gestion de la crise dans la durée qui doit être prise en compte par tout le monde et puis il y a les limites des finances publiques", a-t-il insisté.
"PAS DE BAGUETTE MAGIQUE"
François Fillon promet "dialogue" et "écoute" aux partenaires sociaux et fait valoir les mesures qui entreront en application le 1er avril au profit des plus démunis.
Versement de la prime de solidarité active au bénéfice de 3,8 millions de personnes, revalorisation de quelque 7% du minimum vieillesse, hausse de l'allocation handicapé de 4,6%, mesures fiscales en faveur des foyers modestes...
"Il y a déjà beaucoup de choses qui ont été faites, il faut qu'elles soient mises en oeuvre maintenant. (...) Tout ça doit se dérouler dans le temps et chacun doit faire preuve de sang-froid", a déclaré le chef du gouvernement, qui refuse de "céder aux pressions psychologiques".
Alors que Nicolas Sarkozy s'est irrité en privé de l'oeuvre au noir de son Premier ministre, qui estime que la France "peut supporter la vérité" dans la crise, François Fillon s'est refusé à amender son discours.
"C'est une crise dont la dureté et la longueur ne peuvent pas encore aujourd'hui être prévues", a-t-il réaffirmé devant les salariés de Lafuma.
"Il n'y a pas de baguette magique pour la résoudre", a-t-il poursuivi, reconnaissant pour la première fois publiquement que le chef de l'Etat et lui-même avaient décidé les mesures anti-crise "en hésitant, en réfléchissant, en se demandant si c'est la bonne direction".
"Il faut faire preuve de modestie", a-t-il lancé.
"Toute enveloppe supplémentaire, c'est de la dette supplémentaire", a-t-il souligné vendredi en marge d'une visite dans l'entreprise drômoise Lafuma, qui a bénéficié de l'intervention du médiateur du crédit.
Le chef du gouvernement n'a pas attendu la journée du 19 mars pour répondre aux syndicats qui jugent insuffisantes les 2,6 milliards d'euros de mesures annoncées par Nicolas Sarkozy lors du "sommet social" du 18 février.
"Je pense que tout le monde est capable de comprendre que de la dette supplémentaire, ce sont des dangers pour l'avenir mais c'est aussi un danger pour les économies des Etats", a-t-il dit.
"Il y a une gestion de la crise dans la durée qui doit être prise en compte par tout le monde et puis il y a les limites des finances publiques", a-t-il insisté.
"PAS DE BAGUETTE MAGIQUE"
François Fillon promet "dialogue" et "écoute" aux partenaires sociaux et fait valoir les mesures qui entreront en application le 1er avril au profit des plus démunis.
Versement de la prime de solidarité active au bénéfice de 3,8 millions de personnes, revalorisation de quelque 7% du minimum vieillesse, hausse de l'allocation handicapé de 4,6%, mesures fiscales en faveur des foyers modestes...
"Il y a déjà beaucoup de choses qui ont été faites, il faut qu'elles soient mises en oeuvre maintenant. (...) Tout ça doit se dérouler dans le temps et chacun doit faire preuve de sang-froid", a déclaré le chef du gouvernement, qui refuse de "céder aux pressions psychologiques".
Alors que Nicolas Sarkozy s'est irrité en privé de l'oeuvre au noir de son Premier ministre, qui estime que la France "peut supporter la vérité" dans la crise, François Fillon s'est refusé à amender son discours.
"C'est une crise dont la dureté et la longueur ne peuvent pas encore aujourd'hui être prévues", a-t-il réaffirmé devant les salariés de Lafuma.
"Il n'y a pas de baguette magique pour la résoudre", a-t-il poursuivi, reconnaissant pour la première fois publiquement que le chef de l'Etat et lui-même avaient décidé les mesures anti-crise "en hésitant, en réfléchissant, en se demandant si c'est la bonne direction".
"Il faut faire preuve de modestie", a-t-il lancé.