
Petit sourire médusé aux lèvres, Laurent Despres, délégué syndical central CGT chez Norauto, et Didier Tardivel, délégué syndical des services pour la CFDT, l'admettent volontiers. L'action en justice visant leurs organisations n'est pas commune.
Installé sur les territoires des villes de Lesquin et de Sainghin-en-Mélantois, dans le centre régional de transports de Lesquin, le siège de la société Norauto, où travaillent 560 personnes, vient de connaitre d'importants travaux. La société souhaite notamment rapatrier son service après-vente de Seclin et lui attribuer un site occupé aujourd'hui par les locaux syndicaux.
Locaux trop exigus Norauto a donc mis en place des bureaux flambant neufs et les a proposés aux différentes organisations syndicales. « L'employeur doit mettre un local à la disposition de chaque syndicat, souligne Jean-Marc Domaniewicz, l'avocat de Norauto.
Toute une série d'activités déménagent. Ainsi, le SAV va de Seclin à Lesquin. Les locaux des organisations syndicales sont donc déménagés vers de nouveaux endroits situés dans les locaux administratifs. » C'est justement ce qui dérange les syndicats. « Nous allons être surveillés par un système de badgage personnalisé, explique Laurent Despres. Les visites de chaque salarié seront identifiées. »
« On peut trouver tous les prétextes, répond Me Domaniewicz. Quand on n'a pas envie, on peut trouver tous les motifs que l'on veut. » Secrétaire du comité d'entreprise, Bruno Pacaux s'attend à être, lui aussi, convoqué devant un magistrat. « Nous ne voulons pas déménager non plus, explique l'élu du personnel.
Nous avons réalisé d'importants travaux dans les locaux actuels. Le mobilier ne tiendra pas dans les nouveaux. » À ses côtés, les deux syndicalistes approuvent et dénoncent de nouveaux bureaux « trop exigus ». Décision ce mardi.
Installé sur les territoires des villes de Lesquin et de Sainghin-en-Mélantois, dans le centre régional de transports de Lesquin, le siège de la société Norauto, où travaillent 560 personnes, vient de connaitre d'importants travaux. La société souhaite notamment rapatrier son service après-vente de Seclin et lui attribuer un site occupé aujourd'hui par les locaux syndicaux.
Locaux trop exigus Norauto a donc mis en place des bureaux flambant neufs et les a proposés aux différentes organisations syndicales. « L'employeur doit mettre un local à la disposition de chaque syndicat, souligne Jean-Marc Domaniewicz, l'avocat de Norauto.
Toute une série d'activités déménagent. Ainsi, le SAV va de Seclin à Lesquin. Les locaux des organisations syndicales sont donc déménagés vers de nouveaux endroits situés dans les locaux administratifs. » C'est justement ce qui dérange les syndicats. « Nous allons être surveillés par un système de badgage personnalisé, explique Laurent Despres. Les visites de chaque salarié seront identifiées. »
« On peut trouver tous les prétextes, répond Me Domaniewicz. Quand on n'a pas envie, on peut trouver tous les motifs que l'on veut. » Secrétaire du comité d'entreprise, Bruno Pacaux s'attend à être, lui aussi, convoqué devant un magistrat. « Nous ne voulons pas déménager non plus, explique l'élu du personnel.
Nous avons réalisé d'importants travaux dans les locaux actuels. Le mobilier ne tiendra pas dans les nouveaux. » À ses côtés, les deux syndicalistes approuvent et dénoncent de nouveaux bureaux « trop exigus ». Décision ce mardi.