
PARIS (AFP) — Le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel a estimé lundi que l'engagement de Nicolas Sarkozy de "sauver" le site isérois de Caterpillar "sera tenu", la direction s'étant engagée dimanche "pour au moins cinq ans" sur son maintien dans un accord de fin de conflit.
"L'engagement du président de la République, qui était de sauver le site (...) sera tenu puisque la direction dans cet accord s'est engagée à ça", mais "il faut que cet accord soit ratifié à bulletins secrets par l'ensemble des salariés", a déclaré dans un entretien téléphonique à l'AFP M. Chatel, également porte-parole du gouvernement.
"Je vais sauver le site", avait déclaré M. Sarkozy le 1er avril, alors que quatre cadres de Caterpillar étaient retenus par des salariés au siège de l'entreprise à Grenoble pour contester un plan social prévoyant 733 suppressions d'emplois.
Les syndicats et la direction du constructeur américain d'engins de chantiers, réunis au ministère de l'Economie à Paris, ont conclu dimanche un accord qui confirme que le nombre de suppressions de postes est ramené de 733 à 600 et prévoit la pérennité du site isérois (Grenoble et Echirolles).
Selon M. Chatel, l'engagement de la direction vaut pour "au moins cinq ans", et "ça n'est pas un engagement de fortune, c'est un engagement avec derrière des moyens d'investissements pour permettre le bon développement industriel, l'accompagnement, la modernisation du site".
"Lorsque le plan social a été annoncé, il y a eu de grosses inquiétudes de la part des salariés" quant à la pérennité du site, a-t-il rappelé.
"Quand le dialogue social est insuffisant, c'est aussi le rôle des pouvoirs publics et de l'Etat de le favoriser et de jouer ce rôle de médiateur", a ajouté M. Chatel, estimant que "ce n'est pas la nationalité" d'une entreprise qui a "un impact sur les relations sociales".
Toutefois, l'Etat ne devrait pas avoir à intervenir tous azimuts puisque "dans beaucoup d'entreprises actuellement les partenaires sociaux font preuve de beaucoup de responsabilité pour traverser cette crise", d'après lui.
"L'engagement du président de la République, qui était de sauver le site (...) sera tenu puisque la direction dans cet accord s'est engagée à ça", mais "il faut que cet accord soit ratifié à bulletins secrets par l'ensemble des salariés", a déclaré dans un entretien téléphonique à l'AFP M. Chatel, également porte-parole du gouvernement.
"Je vais sauver le site", avait déclaré M. Sarkozy le 1er avril, alors que quatre cadres de Caterpillar étaient retenus par des salariés au siège de l'entreprise à Grenoble pour contester un plan social prévoyant 733 suppressions d'emplois.
Les syndicats et la direction du constructeur américain d'engins de chantiers, réunis au ministère de l'Economie à Paris, ont conclu dimanche un accord qui confirme que le nombre de suppressions de postes est ramené de 733 à 600 et prévoit la pérennité du site isérois (Grenoble et Echirolles).
Selon M. Chatel, l'engagement de la direction vaut pour "au moins cinq ans", et "ça n'est pas un engagement de fortune, c'est un engagement avec derrière des moyens d'investissements pour permettre le bon développement industriel, l'accompagnement, la modernisation du site".
"Lorsque le plan social a été annoncé, il y a eu de grosses inquiétudes de la part des salariés" quant à la pérennité du site, a-t-il rappelé.
"Quand le dialogue social est insuffisant, c'est aussi le rôle des pouvoirs publics et de l'Etat de le favoriser et de jouer ce rôle de médiateur", a ajouté M. Chatel, estimant que "ce n'est pas la nationalité" d'une entreprise qui a "un impact sur les relations sociales".
Toutefois, l'Etat ne devrait pas avoir à intervenir tous azimuts puisque "dans beaucoup d'entreprises actuellement les partenaires sociaux font preuve de beaucoup de responsabilité pour traverser cette crise", d'après lui.