
Le comité d'entreprise de La Tribune a annoncé vendredi dans un communiqué avoir rendu à l'unanimité un avis négatif sur le projet de cession du quotidien économique par LVMH à Alain Weill.
Bien que négatif, cet avis, purement consultatif, ouvre formellement la voie à la vente. Il met fin à la procédure d'information-consultation du CE démarré le 8 novembre sur le projet de cession de La Tribune à News Participation, la holding personnelle d'Alain Weill, PDG de NextRadioTV.
Les élus du CE ont rendu un avis négatif estimant que "les informations dont ils disposent à ce jour sont floues, parcellaires et insuffisantes pour se forger une opinion sur ce que sera La Tribune demain", expliquent-ils.
"Bernard Arnault et le groupe LVMH ont souhaité céder La Tribune dans la seule intention de racheter son concurrent Les Echos. Les conditions inédites de cette opération, où le futur propriétaire du numéro un du marché est en mesure de choisir le propriétaire de son futur et unique concurrent, créent un contexte qui n'est pas à même de garantir les meilleures conditions d'avenir de La Tribune", soulignent-ils.
Bernard Arnault s'est engagé à recapitaliser La Tribune à hauteur de 34 millions d'euros au lieu des 30 millions prévus, a indiqué une source proche du dossier, confirmant une information du Monde.
Selon cette source, il figurait dans le dispositif de vente initial une disposition dans laquelle LVMH s'engageait à acheter pour environ 4 millions d'euros d'espaces publicitaires. La recapitalisation est finalement supérieure au montant prévu en échange de la "disparition" de cet engagement, a-t-elle expliqué.
Les salariés ont par ailleurs obtenu de la part de LVMH une "prime exceptionnelle de 5.000 euros" par salarié, a-t-on indiqué de source syndicale.
Les élus du CE jugent néanmoins trop flous les objectifs du probable repreneur, notamment en termes de "moyens humains" et avertissent qu'ils "resteront extrêmement vigilants".
Les "seules informations concrètes" données Alain Weill sont "le lancement d'une nouvelle formule dans les neuf mois et l'emménagement dans les nouveaux locaux", disent-ils.
Ils soulignent également les "nombreuses incertitudes et inquiétudes qui subsistent" sur les "éventuelles synergies annoncées avec les autres médias du groupe d'Alain Weill (les radios BFM et RMC, la chaîne BFM TV...)" notamment en ce qui concerne les statuts, les conventions collectives et les conditions de collaboration.
Un conseil d'administration est prévu pour la fin de la semaine prochaine, selon une source syndicale.
Bien que négatif, cet avis, purement consultatif, ouvre formellement la voie à la vente. Il met fin à la procédure d'information-consultation du CE démarré le 8 novembre sur le projet de cession de La Tribune à News Participation, la holding personnelle d'Alain Weill, PDG de NextRadioTV.
Les élus du CE ont rendu un avis négatif estimant que "les informations dont ils disposent à ce jour sont floues, parcellaires et insuffisantes pour se forger une opinion sur ce que sera La Tribune demain", expliquent-ils.
"Bernard Arnault et le groupe LVMH ont souhaité céder La Tribune dans la seule intention de racheter son concurrent Les Echos. Les conditions inédites de cette opération, où le futur propriétaire du numéro un du marché est en mesure de choisir le propriétaire de son futur et unique concurrent, créent un contexte qui n'est pas à même de garantir les meilleures conditions d'avenir de La Tribune", soulignent-ils.
Bernard Arnault s'est engagé à recapitaliser La Tribune à hauteur de 34 millions d'euros au lieu des 30 millions prévus, a indiqué une source proche du dossier, confirmant une information du Monde.
Selon cette source, il figurait dans le dispositif de vente initial une disposition dans laquelle LVMH s'engageait à acheter pour environ 4 millions d'euros d'espaces publicitaires. La recapitalisation est finalement supérieure au montant prévu en échange de la "disparition" de cet engagement, a-t-elle expliqué.
Les salariés ont par ailleurs obtenu de la part de LVMH une "prime exceptionnelle de 5.000 euros" par salarié, a-t-on indiqué de source syndicale.
Les élus du CE jugent néanmoins trop flous les objectifs du probable repreneur, notamment en termes de "moyens humains" et avertissent qu'ils "resteront extrêmement vigilants".
Les "seules informations concrètes" données Alain Weill sont "le lancement d'une nouvelle formule dans les neuf mois et l'emménagement dans les nouveaux locaux", disent-ils.
Ils soulignent également les "nombreuses incertitudes et inquiétudes qui subsistent" sur les "éventuelles synergies annoncées avec les autres médias du groupe d'Alain Weill (les radios BFM et RMC, la chaîne BFM TV...)" notamment en ce qui concerne les statuts, les conventions collectives et les conditions de collaboration.
Un conseil d'administration est prévu pour la fin de la semaine prochaine, selon une source syndicale.