
Les nouveaux actionnaires, désignés hier par le tribunal de commerce d'Orléans, apporteront 3,6 millions d'euros d'argent frais à la verrerie de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) et s'engagent à conserver 200 emplois sur 240.
« Moi j'y crois. Ce produit est mondialement connu »
Aux abords du tribunal, le nouveau patron a voulu adresser hier un message d'espoir aux quelques salariés qui on fait le déplacement. « Duralex, c'est une marque, c'est un produit qui a une histoire et nous allons tout faire pour être performants », a déclaré Antoine Ioannidès, futur président de l'entreprise, avant de confier : « Moi j'y crois. Ce produit est mondialement connu. » Ce jugement vient clore trois années difficiles. En juin 2005, déjà confrontée à un état de cessation de paiement, l'usine souffre d'un manque de fonds propres, ses ventes chutent et elle accuse un lourd passif de 10 millions d'euros. Considéré comme l'homme providentiel, Sinan Solmaz, homme d'affaires turc, promet monts et merveilles. Il apporte de l'argent mais très vite d'autres soucis surviennent : factures non honorées, gestion opaque, des produits sont envoyés vers la Turquie pour la moitié de leur valeur.
« On ne peut pas parler d'une reprise satisfaisante quand il y a 36 emplois et 14 postes en CDD qui sont supprimés. L'usine a une capacité de production de 48 000 tonnes, aujourd'hui nous en sommes à seulement 30 000 », explique par ailleurs un employé du comité d'entreprise. « Duralex est sauvé, c'est le principal, mais c'est vraiment dommage qu'il y ait des licenciements programmés à l'avenir », a noté pour sa part le délégué CGT, Pascal Colichet. L'entreprise, créée en 1927, présente un passif évalué par le tribunal de commerce à une trentaine de millions d'euros.
« Moi j'y crois. Ce produit est mondialement connu »
Aux abords du tribunal, le nouveau patron a voulu adresser hier un message d'espoir aux quelques salariés qui on fait le déplacement. « Duralex, c'est une marque, c'est un produit qui a une histoire et nous allons tout faire pour être performants », a déclaré Antoine Ioannidès, futur président de l'entreprise, avant de confier : « Moi j'y crois. Ce produit est mondialement connu. » Ce jugement vient clore trois années difficiles. En juin 2005, déjà confrontée à un état de cessation de paiement, l'usine souffre d'un manque de fonds propres, ses ventes chutent et elle accuse un lourd passif de 10 millions d'euros. Considéré comme l'homme providentiel, Sinan Solmaz, homme d'affaires turc, promet monts et merveilles. Il apporte de l'argent mais très vite d'autres soucis surviennent : factures non honorées, gestion opaque, des produits sont envoyés vers la Turquie pour la moitié de leur valeur.
« On ne peut pas parler d'une reprise satisfaisante quand il y a 36 emplois et 14 postes en CDD qui sont supprimés. L'usine a une capacité de production de 48 000 tonnes, aujourd'hui nous en sommes à seulement 30 000 », explique par ailleurs un employé du comité d'entreprise. « Duralex est sauvé, c'est le principal, mais c'est vraiment dommage qu'il y ait des licenciements programmés à l'avenir », a noté pour sa part le délégué CGT, Pascal Colichet. L'entreprise, créée en 1927, présente un passif évalué par le tribunal de commerce à une trentaine de millions d'euros.