
Chômage.
François Fillon a fixé à son gouvernement un objectif de "plein emploi", avec un taux de chômage réduit à 5% de la population active (contre 8,1% actuellement) en 2012.
Syndicats.
Le Premier ministre a averti les partenaires sociaux qu'ils devraient "mettre sur la table" fin 2007 des propositions précises, notamment sur l'évolution du marché du travail, faute de quoi le gouvernement "prendrait ses responsabilités sans faillir".
Pour François Fillon, "cette confiance" accordée aux partenaires sociaux "préfigure une modernisation d'ampleur de notre démocratie sociale".
"La représentativité des organisations syndicales devrait reposer sans équivoque sur le critère de leur audience parmi les salariés, et cela à tous les niveaux de négociation. C'est dans cette perspective que s'inscrirait l'élection à un seul tour, ouverte à chaque syndicat légalement constitué dans l'entreprise", a-t-il estimé.
Et "cette nouvelle organisation du dialogue social favorisera la prise de responsabilité et une réelle décentralisation des négociations sociales qui doit permettre à la culture du contrat de s'imposer", a-t-il poursuivi.
François Fillon a par ailleurs fixé aux partenaires sociaux comme "chantier pour 2008" d'engager une "véritable refondation" de la formation professionnelle.
Les retraites.
François Fillon a indiqué que "l'allongement de la durée de cotisation prévu" par la réforme des retraites de 2003 n'était "pas une option" et "aurait lieu au terme de la procédure prévue par la loi", soit après 2008. "Nous devrons poursuivre, sans faiblesse, la mise en oeuvre de la réforme des retraites", a prévenu Fillon.
"L'allongement de la durée de cotisation prévu en 2003 n'est pas une option, il aura lieu au terme de la procédure prévue par la loi", a-t-il ajouté.
François Fillon a par ailleurs confirmé sa volonté de réformer les régimes spéciaux de retraites, "au nom de la justice, au nom de l'équité".
Concernant la TVA sociale, le chef du gouvernement a redit que "le débat (aurait) lieu".
Pour financer la protection sociale, dont "le coût est croissant", "soit nous taxons toujours plus l'emploi, et nous laisserons partir à l'étranger les industries, immédiatement suivies par les services, soit nous trouvons un complément différent au financement de la solidarité nationale", a expliqué M. Fillon.