
Lors d’une réunion, lundi 6, avec le comité d’entreprise du Kalenda Resort de Saint-François (sud-est de la Grande-Terre), Victorin Lurel, le président de la Région Guadeloupe a clairement pris parti aux côtés des employés.
La première urgence concerne la paye des 46 salariés de l’hôtel. En avril 2005, lors de la reprise de l’ancien Méridien par le groupe Kalenda, le Conseil régional avait octroyé une aide conséquente d’un peu moins de 1,2 ME, dont 600 000 euros pour la formation du personnel et 577 000 euros en aide à l’achat de matériel. Sur ces sommes, la collectivité n’a versé que 300 000 euros pour la formation et 150 000 euros pour le matériel. Il reste donc 750 000 euros affectés au Kalenda et la Région étudie la possibilité d’affecter légalement une partie de ces subventions au paiement des salaires.
Quel avenir en cas de liquidation ?
Dans un deuxième temps, Victorin Lurel souhaite que l’hôtel de Saint-François “revivre”. Mais à la possible reprise par un autre groupe, le chef de l’exécutif régional souhaite ajouter l’obligation de conserver le personnel en place, mais aussi un examen attentif de l’immobilier, du foncier et du mobilier. Allant plus loin dans son engagement, Victorin Lurel a expliqué au comité d’entreprise que si aucun repreneur ne se faisait connaître, en cas fort probable de liquidation, la Région ne se “désintéressera pas du côté financier pour éviter toute spéculation.”
Au malheur des salariés guadeloupéens se mêle la détresse des 47 employés martiniquais du Kalenda Resort. Des décisions identiques à celles prises en Guadeloupe vont être négociées par le comité d’entreprise avec la Région Martinique.
Le Kalenda Resort a été placé en redressement judiciaire le 24 mai dernier, par le tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre. La direction du groupe hôtelier s'était déclarée en cessation de paiement et a déposé un plan de continuation avec le groupe Build Invest. Mais il n'a pas été accepté par l'instance judiciaire.
La procédure de redressement durera jusqu'au 20 septembre prochain. Elle doit permettre au groupe, dont les hôtels sont installés sur les sites de Saint-François (Guadeloupe) et Trois-Ilets (Martinique), d'apurer le passif tout en poursuivant l'activité et en maintenant les emplois. Toutefois en Martinique, les travaux de réhabilitation ont été gelés, car l'argent manque. Depuis 6 mois, les employés ont été placés en chômage partiel et ne perçoivent plus leurs salaires depuis le mois de février dernier. Avec la procédure de redressement, les employés sont de nouveau à la charge du Kalenda Resort depuis le 24 mai.
La première urgence concerne la paye des 46 salariés de l’hôtel. En avril 2005, lors de la reprise de l’ancien Méridien par le groupe Kalenda, le Conseil régional avait octroyé une aide conséquente d’un peu moins de 1,2 ME, dont 600 000 euros pour la formation du personnel et 577 000 euros en aide à l’achat de matériel. Sur ces sommes, la collectivité n’a versé que 300 000 euros pour la formation et 150 000 euros pour le matériel. Il reste donc 750 000 euros affectés au Kalenda et la Région étudie la possibilité d’affecter légalement une partie de ces subventions au paiement des salaires.
Quel avenir en cas de liquidation ?
Dans un deuxième temps, Victorin Lurel souhaite que l’hôtel de Saint-François “revivre”. Mais à la possible reprise par un autre groupe, le chef de l’exécutif régional souhaite ajouter l’obligation de conserver le personnel en place, mais aussi un examen attentif de l’immobilier, du foncier et du mobilier. Allant plus loin dans son engagement, Victorin Lurel a expliqué au comité d’entreprise que si aucun repreneur ne se faisait connaître, en cas fort probable de liquidation, la Région ne se “désintéressera pas du côté financier pour éviter toute spéculation.”
Au malheur des salariés guadeloupéens se mêle la détresse des 47 employés martiniquais du Kalenda Resort. Des décisions identiques à celles prises en Guadeloupe vont être négociées par le comité d’entreprise avec la Région Martinique.
Le Kalenda Resort a été placé en redressement judiciaire le 24 mai dernier, par le tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre. La direction du groupe hôtelier s'était déclarée en cessation de paiement et a déposé un plan de continuation avec le groupe Build Invest. Mais il n'a pas été accepté par l'instance judiciaire.
La procédure de redressement durera jusqu'au 20 septembre prochain. Elle doit permettre au groupe, dont les hôtels sont installés sur les sites de Saint-François (Guadeloupe) et Trois-Ilets (Martinique), d'apurer le passif tout en poursuivant l'activité et en maintenant les emplois. Toutefois en Martinique, les travaux de réhabilitation ont été gelés, car l'argent manque. Depuis 6 mois, les employés ont été placés en chômage partiel et ne perçoivent plus leurs salaires depuis le mois de février dernier. Avec la procédure de redressement, les employés sont de nouveau à la charge du Kalenda Resort depuis le 24 mai.