La sortie de crise est proche à La Réunion. Après 50 jours de tractations, le Collectif des organisations syndicales, associatives et politiques de la Réunion (COSPAR) vient de signer trois accords intermédiaires en préfecture de Saint-Denis. Seule la revendication portant sur la hausse des salaires reste au point mort.
Depuis une dizaine de jours, il n'était plus question de mobilisation populaire ou d'opérations coup de poing à l'encontre de la grande distribution, mais d'âpres négociations.
Mardi soir, un premier accord a été signé avec la grande distribution sur une baisse de 5 à 20% appliquée à 250 produits, dès le 8 avril. Pour mémoire, le COSPAR revendiquait à l'origine une baisse de 20% sur 500 produits de grande consommation.
Pierre-Henry Maccioni, le préfet du département, a précisé qu'il s'agissait "d'un premier accord et que d'autres suivraient très rapidement". Pour le COSPAR, "l'objectif reste la signature d'un accord global et une baisse minimale de 20%", a rappelé Jean-Hugues Ratenon, porte-parole du collectif. D'autres pistes de réflexion pourraient être lancées pour y parvenir, notamment une baisse de la TVA, de l'octroi de mer ou du coût du fret.
Deux autres accords ont été signés mercredi.
Le premier avec les banques, qui ont accepté de procéder à une baisse de 10 à 15% sur trois de leurs produits - qui seront définis dans les dix jours pour éviter toute suspicion d'entente illicite. Par ailleurs, un observatoire des tarifs bancaires devrait être créé dans les DOM.
Le second accord concerne le logement. Le principe du gel des loyers sociaux pour l'année en cours a été entériné, sur la base des loyers en vigueur en décembre 2008. La mesure étant rétroactive, les foyers concernés récupéreront le trop-plein perçu par les bailleurs. Ils bénéficieront par ailleurs d'une revalorisation de l'allocation logement (environ 50 euros).
Ne reste plus que l'épineuse question des salaires. Aucun accord n'a été trouvé entre le collectif, le patronat et l'Etat. Devant l'impasse, le préfet a invité les partenaires sociaux à poursuivre les négociations par branches à partir du 6 avril.
Pour atteindre la hausse de salaire de 200 euros, le collectif proposait un montage qui n'a pas été retenu. En l'espèce, le COSPAR attendait de l'Etat qu'il module sa contribution de 100 euros aux salariés percevant moins de 1,4 fois le SMIC en fonction de la capacité contributive de l'entreprise. Impossible sur le plan juridique, selon la préfecture.
Yvan Hoarau, secrétaire général de la CGT et porte-parole du COSPAR, campe sur sa position. "Nous voulons une solution réunionnaise aux problèmes réunionnais", a-t-il réaffirmé. Dans quelques jours le Premier ministre François Fillon ouvrira à la Réunion les états généraux de l'Outre-Mer. Le COSPAR compte maintenir la pression jusqu'à la clôture de ce grand raout.
Depuis une dizaine de jours, il n'était plus question de mobilisation populaire ou d'opérations coup de poing à l'encontre de la grande distribution, mais d'âpres négociations.
Mardi soir, un premier accord a été signé avec la grande distribution sur une baisse de 5 à 20% appliquée à 250 produits, dès le 8 avril. Pour mémoire, le COSPAR revendiquait à l'origine une baisse de 20% sur 500 produits de grande consommation.
Pierre-Henry Maccioni, le préfet du département, a précisé qu'il s'agissait "d'un premier accord et que d'autres suivraient très rapidement". Pour le COSPAR, "l'objectif reste la signature d'un accord global et une baisse minimale de 20%", a rappelé Jean-Hugues Ratenon, porte-parole du collectif. D'autres pistes de réflexion pourraient être lancées pour y parvenir, notamment une baisse de la TVA, de l'octroi de mer ou du coût du fret.
Deux autres accords ont été signés mercredi.
Le premier avec les banques, qui ont accepté de procéder à une baisse de 10 à 15% sur trois de leurs produits - qui seront définis dans les dix jours pour éviter toute suspicion d'entente illicite. Par ailleurs, un observatoire des tarifs bancaires devrait être créé dans les DOM.
Le second accord concerne le logement. Le principe du gel des loyers sociaux pour l'année en cours a été entériné, sur la base des loyers en vigueur en décembre 2008. La mesure étant rétroactive, les foyers concernés récupéreront le trop-plein perçu par les bailleurs. Ils bénéficieront par ailleurs d'une revalorisation de l'allocation logement (environ 50 euros).
Ne reste plus que l'épineuse question des salaires. Aucun accord n'a été trouvé entre le collectif, le patronat et l'Etat. Devant l'impasse, le préfet a invité les partenaires sociaux à poursuivre les négociations par branches à partir du 6 avril.
Pour atteindre la hausse de salaire de 200 euros, le collectif proposait un montage qui n'a pas été retenu. En l'espèce, le COSPAR attendait de l'Etat qu'il module sa contribution de 100 euros aux salariés percevant moins de 1,4 fois le SMIC en fonction de la capacité contributive de l'entreprise. Impossible sur le plan juridique, selon la préfecture.
Yvan Hoarau, secrétaire général de la CGT et porte-parole du COSPAR, campe sur sa position. "Nous voulons une solution réunionnaise aux problèmes réunionnais", a-t-il réaffirmé. Dans quelques jours le Premier ministre François Fillon ouvrira à la Réunion les états généraux de l'Outre-Mer. Le COSPAR compte maintenir la pression jusqu'à la clôture de ce grand raout.