
Le comité d'entreprise de La Tribune, propriété de LVMH, a indiqué jeudi avoir pris acte de la décision de vendre le quotidien économique en cas de rachat des Echos par le groupe de luxe, et a réitéré ses "plus vives inquiétudes" sur le périmètre de vente éventuelle.
Le CE extraordinaire convoqué par la direction a "pris acte" du principe d'une vente par LVMH si son offre de rachat des Echos aboutit, mais "a rappelé les plus vives inquiétudes" des salariés, notamment sur le périmètre de vente, a indiqué à l'AFP Catherine Delgado, élue du CE.
Les salariés craignent que La Tribune soit vendue sans sa régie publicitaire.
Or "sans sa régie publicitaire, sans les services experts dédiés (marketing, production, etc.), actuellement +logés+ dans d'autres sociétés du groupe, La Tribune n'est pas une entité économique autonome", expliquent les élus du CE dans un communiqué.
Ils réaffirment leur souhait d'être "associés à chacune des étapes d'un éventuel processus de cession et notamment avoir connaissance du détail des offres des différents candidats", car il est "hors de question qu'ils nous mettent devant le fait accompli", a commenté Mme Delgado.
La direction "table sur fin septembre" pour le rachat des Echos mais "ne nous dit rien sur d'éventuels repreneurs", a ajouté l'élue du CE.
Concernant les conditions de vente, le CE "demande dès aujourd'hui que les garanties sociales et professionnelles soient prises en compte dans le choix du futur propriétaire de La Tribune".
Ils déplorent les propos tenus cet été par le PDG de LVMH Bernard Arnault qui "déprécient publiquement" le titre, "n'encouragent pas les offres sérieuses de reprise et affaiblissent les perspectives".
Fin juillet, M. Arnault avait estimé que le quotidien était "quasiment impossible à rentabiliser".
Aucun nouveau CE n'est prévu pour le moment mais la direction s'est engagée à tenir des réunions d'information dans une dizaine de jours, selon le CE.
Le CE extraordinaire convoqué par la direction a "pris acte" du principe d'une vente par LVMH si son offre de rachat des Echos aboutit, mais "a rappelé les plus vives inquiétudes" des salariés, notamment sur le périmètre de vente, a indiqué à l'AFP Catherine Delgado, élue du CE.
Les salariés craignent que La Tribune soit vendue sans sa régie publicitaire.
Or "sans sa régie publicitaire, sans les services experts dédiés (marketing, production, etc.), actuellement +logés+ dans d'autres sociétés du groupe, La Tribune n'est pas une entité économique autonome", expliquent les élus du CE dans un communiqué.
Ils réaffirment leur souhait d'être "associés à chacune des étapes d'un éventuel processus de cession et notamment avoir connaissance du détail des offres des différents candidats", car il est "hors de question qu'ils nous mettent devant le fait accompli", a commenté Mme Delgado.
La direction "table sur fin septembre" pour le rachat des Echos mais "ne nous dit rien sur d'éventuels repreneurs", a ajouté l'élue du CE.
Concernant les conditions de vente, le CE "demande dès aujourd'hui que les garanties sociales et professionnelles soient prises en compte dans le choix du futur propriétaire de La Tribune".
Ils déplorent les propos tenus cet été par le PDG de LVMH Bernard Arnault qui "déprécient publiquement" le titre, "n'encouragent pas les offres sérieuses de reprise et affaiblissent les perspectives".
Fin juillet, M. Arnault avait estimé que le quotidien était "quasiment impossible à rentabiliser".
Aucun nouveau CE n'est prévu pour le moment mais la direction s'est engagée à tenir des réunions d'information dans une dizaine de jours, selon le CE.