
Le Fonds d'urgence pour la formation doté de 360 millions d'euros pour former les salariés et chômeurs les plus exposés à la crise devrait être opérationnel à la mi-juin. Issu d'une convention signée entre l'Etat et les partenaires sociaux le 21 avril, ce dispositif, dont le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels prendra le relais en 2010, va lancer un appel à projets la semaine prochaine précisant les critères d'éligibilité des initiatives, et le comité chargé de les sélectionner se réunira toutes les semaines à partir du 8 juin. Les organismes collecteurs de fonds de la formation vont se bousculer à ce nouveau guichet. Une préconsultation a montré que 50 sur 67 sont prêts à postuler.
Le Fonds d'assurance formation du travail temporaire (FAF.TT) en fera-t-il partie ? Les partenaires sociaux de l'intérim, première victime de la crise, ont finalisé, hier, un dispositif. L'idée est simple : proposer à ces salariés violemment touchés par la crise, et sans filet de sécurité, des formations leur permettant de rebondir lorsque la conjoncture se retournera.
Dispositifs « dérogatoire »
Hier, le patronat et les syndicats du secteur ont signé un accord-cadre d'engagement de développement des emplois et des compétences avec le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, pour financer, sur deux ans, des actions de formation pour 3.600 intérimaires. L'Etat prendra en charge 6,7 millions d'euros, le FAF.TT 13,8 millions d'euros et les entreprises de travail temporaire 2,3 millions. L'opération ne couvrira qu'une minorité des intérimaires impactés par la crise, le secteur ayant perdu près de 250.000 emplois en un an.
A l'occasion de la signature de l'accord, hier à Bercy, Sébastien Delahaye (CFDT) a regretté qu'il « ne soit pas éligible » au financement par le Fonds d'urgence parce que « dérogatoire » et il a exprimé sa crainte que l'intérim soit ensuite aussi exclu du bénéfice du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels. Arnaud de la Tour, président du Prisme, le syndicat patronal de l'intérim, a critiqué « l'ostracisme » du Fonds d'urgence. Les gestionnaires du Fonds s'étonnent de ces déclarations et assurent que « le dispositif pourra être examiné à partir du moment où l'appel à projets sera publié, et s'il répond aux normes définies dans cet appel ».
Le Fonds d'assurance formation du travail temporaire (FAF.TT) en fera-t-il partie ? Les partenaires sociaux de l'intérim, première victime de la crise, ont finalisé, hier, un dispositif. L'idée est simple : proposer à ces salariés violemment touchés par la crise, et sans filet de sécurité, des formations leur permettant de rebondir lorsque la conjoncture se retournera.
Dispositifs « dérogatoire »
Hier, le patronat et les syndicats du secteur ont signé un accord-cadre d'engagement de développement des emplois et des compétences avec le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, pour financer, sur deux ans, des actions de formation pour 3.600 intérimaires. L'Etat prendra en charge 6,7 millions d'euros, le FAF.TT 13,8 millions d'euros et les entreprises de travail temporaire 2,3 millions. L'opération ne couvrira qu'une minorité des intérimaires impactés par la crise, le secteur ayant perdu près de 250.000 emplois en un an.
A l'occasion de la signature de l'accord, hier à Bercy, Sébastien Delahaye (CFDT) a regretté qu'il « ne soit pas éligible » au financement par le Fonds d'urgence parce que « dérogatoire » et il a exprimé sa crainte que l'intérim soit ensuite aussi exclu du bénéfice du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels. Arnaud de la Tour, président du Prisme, le syndicat patronal de l'intérim, a critiqué « l'ostracisme » du Fonds d'urgence. Les gestionnaires du Fonds s'étonnent de ces déclarations et assurent que « le dispositif pourra être examiné à partir du moment où l'appel à projets sera publié, et s'il répond aux normes définies dans cet appel ».