Les syndicats à l'origine des grèves et des manifestations du 19 mars ont décidé vendredi de ne pas donner de suite immédiate au mouvement et de se retrouver le 30 mars pour rechercher les "modalités" permettant de donner "plus d'efficacité aux prochaines mobilisations". Tous dénoncent les "intransigeances" du gouvernement et du patronat.
Les huit syndicats (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires) ont fait cette annonce à l'issue d'une réunion intersyndicale d'une durée de quatre heures vendredi matin au siège de Solidaires à Paris.
Au lendemain des manifestations qui ont rassemblé entre 1,2 et 3 millions de personnes selon les sources, Nicolas Sarkozy a annoncé lors d'une conférence de presse à l'issue d'un conseil européen à Bruxelles son intention d'évaluer "avant l'été" avec les partenaires sociaux les mesures sociales décidées pour faire face à la crise, se montrant prêt à les compléter "s'il le faut".
Lors du sommet social du 18 février, le président avait annoncé aux partenaires sociaux la mise en place d'un "comité d'évaluation et de suivi de la crise et des politiques économiques et sociales", réunissant l'Etat et les partenaires sociaux. M. Sarkozy en présidera la première réunion.
Vendredi, le chef de l'Etat a en revanche exclu de prendre tout de suite de nouvelles décisions.
"Les revendications en matière d'emploi dans le privé comme dans le public, de pouvoir d'achat et de relance économique, de garanties collectives, de services publics et de réglementation de la sphère financière qui s'étaient déjà exprimées le 29 janvier sont encore plus d'actualité aujourd'hui face à l'aggravation de la crise et de ses conséquences", écrivent les huit organisations dans une déclaration commune.
"Le gouvernement s'entête à justifier des mesures comme le bouclier fiscal ou la défiscalisation des heures supplémentaires alors même qu'elles aggravent les injustices et sont contre-productives face au développement du chômage. Il persiste dans sa politique de suppression d'emplois publics", ajoutent-elles.
Le patronat est également interpellé. "Des entreprises continuent à privilégier la rentabilité financière et à utiliser la crise pour accélérer des restructurations. Les suppressions d'emplois qui s'enchaînent renforcent les inquiétudes des salariés pour leur avenir et rendent légitime leur colère".
"Face aux intransigeances" du gouvernement et du patronat, les syndicats annoncent vouloir se donner un peu de temps pour "rechercher les modalités les plus adaptées pour donner encore plus d'efficacité aux prochaines mobilisations".
Pour l'heure, les organisations syndicales "mettent en débat l'étape importante que constitue le 1er Mai", et annoncent qu'elles "se retrouveront le 30 mars pour décider (...) des prolongements au 29 janvier et au 19 mars". Cette nouvelle rencontre se tiendra au siège de la CFDT.
"La longueur de la réunion n'est pas liée à la longueur des débats que nous avons eu. Par contre, nous avons passé un temps infini sur la rédaction du texte", a assuré vendredi après-midi à l'Associated Press le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri.
Pour le reste, "tout le monde est d'accord sur le fait qu'il faut une suite, mais personne n'avait d'idée tranchée sur une hypothèse. Et il y a toute une série d'organisations qui n'avaient pas de mandat de leurs instances pour trancher de suite".
Les huit syndicats (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires) ont fait cette annonce à l'issue d'une réunion intersyndicale d'une durée de quatre heures vendredi matin au siège de Solidaires à Paris.
Au lendemain des manifestations qui ont rassemblé entre 1,2 et 3 millions de personnes selon les sources, Nicolas Sarkozy a annoncé lors d'une conférence de presse à l'issue d'un conseil européen à Bruxelles son intention d'évaluer "avant l'été" avec les partenaires sociaux les mesures sociales décidées pour faire face à la crise, se montrant prêt à les compléter "s'il le faut".
Lors du sommet social du 18 février, le président avait annoncé aux partenaires sociaux la mise en place d'un "comité d'évaluation et de suivi de la crise et des politiques économiques et sociales", réunissant l'Etat et les partenaires sociaux. M. Sarkozy en présidera la première réunion.
Vendredi, le chef de l'Etat a en revanche exclu de prendre tout de suite de nouvelles décisions.
"Les revendications en matière d'emploi dans le privé comme dans le public, de pouvoir d'achat et de relance économique, de garanties collectives, de services publics et de réglementation de la sphère financière qui s'étaient déjà exprimées le 29 janvier sont encore plus d'actualité aujourd'hui face à l'aggravation de la crise et de ses conséquences", écrivent les huit organisations dans une déclaration commune.
"Le gouvernement s'entête à justifier des mesures comme le bouclier fiscal ou la défiscalisation des heures supplémentaires alors même qu'elles aggravent les injustices et sont contre-productives face au développement du chômage. Il persiste dans sa politique de suppression d'emplois publics", ajoutent-elles.
Le patronat est également interpellé. "Des entreprises continuent à privilégier la rentabilité financière et à utiliser la crise pour accélérer des restructurations. Les suppressions d'emplois qui s'enchaînent renforcent les inquiétudes des salariés pour leur avenir et rendent légitime leur colère".
"Face aux intransigeances" du gouvernement et du patronat, les syndicats annoncent vouloir se donner un peu de temps pour "rechercher les modalités les plus adaptées pour donner encore plus d'efficacité aux prochaines mobilisations".
Pour l'heure, les organisations syndicales "mettent en débat l'étape importante que constitue le 1er Mai", et annoncent qu'elles "se retrouveront le 30 mars pour décider (...) des prolongements au 29 janvier et au 19 mars". Cette nouvelle rencontre se tiendra au siège de la CFDT.
"La longueur de la réunion n'est pas liée à la longueur des débats que nous avons eu. Par contre, nous avons passé un temps infini sur la rédaction du texte", a assuré vendredi après-midi à l'Associated Press le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri.
Pour le reste, "tout le monde est d'accord sur le fait qu'il faut une suite, mais personne n'avait d'idée tranchée sur une hypothèse. Et il y a toute une série d'organisations qui n'avaient pas de mandat de leurs instances pour trancher de suite".