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Mercredi devant les 51 directions de wilaya : Sit-in des adjoints d’éducation


Rédigé le Lundi 14 Novembre 2011 à 11:24 | Lu 554 fois | 0 commentaire(s) modifié le Lundi 14 Novembre 2011 - 11:27


La Coordination nationale des adjoints de l'éducation signe ainsi son retour à la protestation contre la non-satisfaction des doléances de cette corporation qui dénonce « la fuite en avant de la tutelle par rapport à ses préoccupations».


Mercredi devant les 51 directions de wilaya : Sit-in des adjoints d’éducation
Alors que les dossiers des maladies professionnelles et des œuvres sociales sont pris en charge par les deux commissions mises en place et  la tutelle, d’autres catégories de travailleurs s’estimant lésées, en l’occurrence, les adjoints et les corps communs remettent leurs revendications sur le tapis.

La Coordination nationale des adjoints de l'éducation signe ainsi son retour à la protestation contre la non-satisfaction des doléances de cette corporation qui dénonce « la fuite en avant de la tutelle par rapport à ses préoccupations».

Cette  action de protestation destinée à dénoncer «l’injustice» et « les fausses promesses » du ministère de l’Education nationale dans le traitement du dossier des adjoints de l’éducation, est motivée, selon les rédacteurs du communiqué rendu public jeudi dernier par la Coordination nationale des adjoints de l’éducation, suite notamment, à l'exclusion de cette catégorie de travailleurs « pour lesquels toute promotion est interdite », leurs conditions socioprofessionnelles désastreuses « en raison de leurs bas salaires » ou encore « l'ignorance » des tâches accomplies par l'adjoint d’éducation dans le double rôle éducatif et administratif, lit-on dans le communiqué qui  estime que « le statut particulier des travailleurs du secteur de l’éducation a dégradé les adjoints d’éducation tout en minimisant leur rôle dans les établissements scolaires en dépit de leur contribution efficace administrativement et pédagogiquement ».

Parmi leurs doléances, les surveillants insistent sur  le droit des adjoints de l’Education à la promotion, comme l’indique l’article 104 du code du travail. Conformément aux textes de loi, l’adjoint d’éducation a le droit au bout de quelques années de service, d’être promus au grade de surveillant général alors que, jusqu’à preuve du contraire, la seule promotion qui leur est accordée est celle d’adjoint principal de l’Education. Soit l’avantage de passer de la catégorie 7 à la 8. Ce syndicat déplore en plus de  l’absence de promotion professionnelle de la dévaluation du métier d’adjoint « la dégradation de leur situation socioprofessionnelle davantage accentuée par les faibles rémunérations et l’érosion continuelle du pouvoir d’achat ».

Les revendications de cette corporation s’articulent autour de la révision de la classification des adjoints dans le nouveau statut, en respectant « le principe de la justice entre les différents corps », de la création de diverses primes, ou encore du bénéfice d'une formation de qualité, rappelle-t-on. Le communiqué insiste par ailleurs sur la création de nouveaux échelons de promotion professionnelle, en priorisant surtout les postes d’inspecteurs, et l’institution d’une prime spécifique au vu de la tâche ardue assignée à cette catégorie du secteur de l’éducation nationale.

En plus de ce rassemblement, la Coordination compte maintenir la mobilisation et envisage des actions « musclées » dont la date sera fixée incessamment.
Les corps communs montent au créneau

Pour leur part, les corps communs de l'éducation affiliés au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), qui ont tenu mardi dernier des rassemblements devant les directions de l'éducation à travers le territoire national,  montent au créneau à leur tour. Les représentants de ce corps n'écartent  pas le recours à une grève illimitée, voir « à des grèves de la faim pour arracher leurs droits ».

La  réunion du  conseil national de la coordination nationale des corps communs (SNTE) se tiendra cette semaine et « durant lequel seront décidées les actions à mener », précisent les représentants du syndicat. Comme les adjoints de l'éducation, les corps communs réclament le droit à la formation et à la promotion, ainsi que l'augmentation des salaires avec l'instauration de nouvelles primes dont celle de rendement « à hauteur de 40 % du salaire de base, avec effet rétroactif à partir de 2008 ». Tout en demandant leur intégration dans le secteur de l'éducation, ces travailleurs réclament aussi la révision à la baisse du volume horaire de travail et le règlement des arriérés de salaires, « dans les meilleurs délais ».

Pour rappel, les corps communs de l’éducation nationale ont observé, fin octobre dernier, un débrayage de trois jours, ponctué par des rassemblements devant les directions de l’éducation dans diverses wilayas en plus d’un sit-in devant l’Assemblée populaire nationale (APN), où une délégation de la Coordination a été reçue par une commission parlementaire dans l’espoir de trouver solution à leurs problèmes. Hélas, rien n’a été fait, et les travailleurs des corps communs du secteur et les ouvriers professionnels de l’éducation nationale, déçus, décident donc de reprendre la protestation pour faire valoir leurs droits. A travers ce mouvement de protestation, les corps communs veulent pousser la tutelle à prendre en charge leurs revendications, et à apporter des solutions concrètes à leurs problèmes.

Sarah Sofi
Publié dans :
Education nationale ,
Sit-in



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