
La CGT considère comme une "provocation" et une "insulte au bons sens" les récentes déclarations du ministre du Travail, Eric Woerth, sur la pénibilité, qui a expliqué que les salariés "usés physiquement et qui peuvent le prouver" pourront partir plus tôt à la retraite.
"Quand vous avez eu des difficultés dans votre boulot, que vous êtes abîmés physiquement, usés physiquement, et qu'on peut le prouver évidemment, alors il faut en tenir compte", a déclaré Jeudi Eric Woerth sur TV5.
"La position aujourd'hui affichée par le ministre du Travail constitue une véritable provocation" et "une insulte au bon sens, dès lors que pour bénéficier de mesures concrètes, la condition exigée serait que la santé du salarié soit déjà altérée", a déclaré la CGT dans un communiqué.
"Ce qu'attendent les salariés, c'est précisément de pouvoir bénéficier d'une période de retraite en bonne santé d'une durée identique aux autres salariés", a insisté le syndicat, rappelant que "l'espérance de vie est réduite d'au moins 7 ans pour les salarié(e)s exposé(e)s".
Pour la CGT, "la seule mesure efficace pour les salarié(e)s qui arrivent au terme de leur carrière avec une exposition à la pénibilité est de leur permettre un départ anticipé, fonction de la durée d'exposition".
"Il est tout à fait possible d'identifier les salarié(e)s concerné(e)s en recourant aux critères définis lors des dernières négociations", affirme le syndicat.
Les dernières négociations interprofessionnelles entre syndicats et patronat, qui se sont terminées sur un échec, avaient fixé trois facteurs de pénibilité : les contraintes physiques marquées (port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations), un environnement agressif (produits toxiques, températures extrêmes, bruits intenses, etc.), et certains rythmes de travail (travail de nuit, horaires alternants, etc.).
Dimanche, le ministre avait déjà indiqué envisager "une logique d'individualisation" car la pénibilité "peut avoir des effets différents sur différentes personnes" et qu'il faut "en vérifier les effets".
© 2010 AFP
"Quand vous avez eu des difficultés dans votre boulot, que vous êtes abîmés physiquement, usés physiquement, et qu'on peut le prouver évidemment, alors il faut en tenir compte", a déclaré Jeudi Eric Woerth sur TV5.
"La position aujourd'hui affichée par le ministre du Travail constitue une véritable provocation" et "une insulte au bon sens, dès lors que pour bénéficier de mesures concrètes, la condition exigée serait que la santé du salarié soit déjà altérée", a déclaré la CGT dans un communiqué.
"Ce qu'attendent les salariés, c'est précisément de pouvoir bénéficier d'une période de retraite en bonne santé d'une durée identique aux autres salariés", a insisté le syndicat, rappelant que "l'espérance de vie est réduite d'au moins 7 ans pour les salarié(e)s exposé(e)s".
Pour la CGT, "la seule mesure efficace pour les salarié(e)s qui arrivent au terme de leur carrière avec une exposition à la pénibilité est de leur permettre un départ anticipé, fonction de la durée d'exposition".
"Il est tout à fait possible d'identifier les salarié(e)s concerné(e)s en recourant aux critères définis lors des dernières négociations", affirme le syndicat.
Les dernières négociations interprofessionnelles entre syndicats et patronat, qui se sont terminées sur un échec, avaient fixé trois facteurs de pénibilité : les contraintes physiques marquées (port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations), un environnement agressif (produits toxiques, températures extrêmes, bruits intenses, etc.), et certains rythmes de travail (travail de nuit, horaires alternants, etc.).
Dimanche, le ministre avait déjà indiqué envisager "une logique d'individualisation" car la pénibilité "peut avoir des effets différents sur différentes personnes" et qu'il faut "en vérifier les effets".
© 2010 AFP