
La CGT, la CFDT, FO, les Indépendants et la CFTC de la RATP ont appelé à une "grande journée d'action interprofessionnelle et de grève" le 18 octobre. Sud qui les avait précédés, s'est "félicité" de cet appel.
Au total, les six syndicats représentent quelque 75% des voix aux élections professionnelles dans l'entreprise publique de transports de l'Ile-de-France.
De son côté, l'Unsa, 2e force syndicale, a indiqué qu'elle se positionnerait après des rencontres avec le ministre du Travail et la direction de la RATP. La CFE-CGC fait valoir pour sa part que "le dialogue social continue, le temps n'est pas encore à l'action".
L'appel à la grève de vendredi tranche avec la prudence affichée par les syndicats il y a une semaine, lors d'une première rencontre où ils avaient estimé qu'il était "urgent d'attendre".
Depuis, "le ministre du Travail nous a présenté sa réforme lors de rencontres bilatérales et elle ne nous convient pas", a expliqué Jacques Eliez (CGT-RATP). "On a écouté la base qui nous pousse à l'action", a ajouté un collègue.
Les syndicats disent avoir senti "qu'un mouvement interprofessionnel se dessine", permettant de créer "un rapport de force" sur le dossier des régimes spéciaux.
Dans la foulée du discours présidentiel du 18 septembre, où a été annoncé leur alignement sur le régime de la fonction publique, six fédérations de cheminots avaient appelé à la grève, avec pour mots d'ordre également la défense du fret ferroviaire et de l'emploi. Les agents de conduite autonomes, (Fgaac) dont la participation à tout mouvement est décisive, devraient prendre leur décision la semaine prochaine.
FO-énergie puis la CGT-énergie ont appelé à leur tour à participer à la grève du 18, contre la réforme des régimes spéciaux et la fusion Suez-GDF.
Les syndicats de fonctionnaires, qui de leur côté reprochent au gouvernement la coupe des effectifs et l'absence de revalorisation salariale, doivent prendre une décision lundi.
De même, les fédérations syndicales réfléchissent à un appel à la grève concernant les transports urbains et interurbains dans les régions. "Dans ces entreprises privées il n'y a pas de régime spécial de retraite mais il existe de nombreux motifs de mécontentement, notamment concernant la loi sur le service minimum", selon Paul Fourier, secrétaire général de la CGT-transports.
L'unité syndicale autour de la journée du 18 n'est pas complète. L'Unsa par exemple, reçue vendredi par le ministre Xavier Bertrand au sujet des régimes spéciaux, a estimé qu'il existait des "marges de discussion possibles", et a réservé sa réponse à l'issue de la concertation menée par le gouvernement.
La CGT, accueillie jeudi au ministère où elle a appris que la réforme se ferait par décret, a jugé au contraire le dossier "déjà ficelé". Un tel texte "décrédibilise totalement le dialogue social", aux yeux du Parti socialiste aussi.
La première concertation avec les acteurs du dossier, ouverte la semaine dernière à la demande du président Sarkozy, doit s'achever lundi, à la veille d'un débat parlementaire sans vote. Une autre série de rencontres avec les syndicats, employeurs et entreprises aura lieu "en octobre", a annoncé M. Bertrand.
Au total, les six syndicats représentent quelque 75% des voix aux élections professionnelles dans l'entreprise publique de transports de l'Ile-de-France.
De son côté, l'Unsa, 2e force syndicale, a indiqué qu'elle se positionnerait après des rencontres avec le ministre du Travail et la direction de la RATP. La CFE-CGC fait valoir pour sa part que "le dialogue social continue, le temps n'est pas encore à l'action".
L'appel à la grève de vendredi tranche avec la prudence affichée par les syndicats il y a une semaine, lors d'une première rencontre où ils avaient estimé qu'il était "urgent d'attendre".
Depuis, "le ministre du Travail nous a présenté sa réforme lors de rencontres bilatérales et elle ne nous convient pas", a expliqué Jacques Eliez (CGT-RATP). "On a écouté la base qui nous pousse à l'action", a ajouté un collègue.
Les syndicats disent avoir senti "qu'un mouvement interprofessionnel se dessine", permettant de créer "un rapport de force" sur le dossier des régimes spéciaux.
Dans la foulée du discours présidentiel du 18 septembre, où a été annoncé leur alignement sur le régime de la fonction publique, six fédérations de cheminots avaient appelé à la grève, avec pour mots d'ordre également la défense du fret ferroviaire et de l'emploi. Les agents de conduite autonomes, (Fgaac) dont la participation à tout mouvement est décisive, devraient prendre leur décision la semaine prochaine.
FO-énergie puis la CGT-énergie ont appelé à leur tour à participer à la grève du 18, contre la réforme des régimes spéciaux et la fusion Suez-GDF.
Les syndicats de fonctionnaires, qui de leur côté reprochent au gouvernement la coupe des effectifs et l'absence de revalorisation salariale, doivent prendre une décision lundi.
De même, les fédérations syndicales réfléchissent à un appel à la grève concernant les transports urbains et interurbains dans les régions. "Dans ces entreprises privées il n'y a pas de régime spécial de retraite mais il existe de nombreux motifs de mécontentement, notamment concernant la loi sur le service minimum", selon Paul Fourier, secrétaire général de la CGT-transports.
L'unité syndicale autour de la journée du 18 n'est pas complète. L'Unsa par exemple, reçue vendredi par le ministre Xavier Bertrand au sujet des régimes spéciaux, a estimé qu'il existait des "marges de discussion possibles", et a réservé sa réponse à l'issue de la concertation menée par le gouvernement.
La CGT, accueillie jeudi au ministère où elle a appris que la réforme se ferait par décret, a jugé au contraire le dossier "déjà ficelé". Un tel texte "décrédibilise totalement le dialogue social", aux yeux du Parti socialiste aussi.
La première concertation avec les acteurs du dossier, ouverte la semaine dernière à la demande du président Sarkozy, doit s'achever lundi, à la veille d'un débat parlementaire sans vote. Une autre série de rencontres avec les syndicats, employeurs et entreprises aura lieu "en octobre", a annoncé M. Bertrand.