
Alors que Mulhouse arrêtera progressivement son activité d’ici à début 2008, 55 de ses salariés encore en quête de reclassement et trop jeunes pour partir en retraite pourront retrouver un emploi à Chalampé, un site distant de 15 kilomètres.
Selon un mécanisme propre au groupe chimique français, le salarié volontaire de plus de 57 ans à Chalampé partira avec ses indemnités de licenciement, l’allocation chômage classique et l’assurance de toucher sa retraite pleine à 60 ans.
En parallèle, son collègue de Mulhouse se formera à son nouvel emploi. Si un délai existe entre le départ du premier et l’arrivée du second, "le poste sera occupé par un intérimaire et pas ouvert à recrutement externe" précise Max Matta, directeur des ressources humaines de Rhodia France.
Le montage repose sur le volontariat dans les deux usines. "On voit mal des gens de Mulhouse refuser une telle proposition. Et à Chalampé, il y aura plus de candidats que de places à libérer" estiment Marcel Ngo, délégué CGT à Mulhouse et Charles Kauffmann, secrétaire (CGT) du comité d’établissement de Chalampé.
Selon M. Kauffmann, 72 salariés de Chalampé auront fêté 57 ans d’ici à l’an prochain, sans compter les départs classiques en retraite.
Instaurés spécifiquement pour Mulhouse, les "licenciements de solidarité" peuvent théoriquement se déclencher dans toute usine Rhodia mais à une exception près, ils interviendront tous à Chalampé.
"La plupart des Mulhousiens auraient refusé la mobilité dans une usine éloignée, ce qui aurait été plus compliqué" note Richard Hoffner, délégué CFDT à Mulhouse.
L'usine de Chalampé emploie actuellement 900 personnes contre 135 qui travaillaient encore à Mulhouse début 2007.
Selon un mécanisme propre au groupe chimique français, le salarié volontaire de plus de 57 ans à Chalampé partira avec ses indemnités de licenciement, l’allocation chômage classique et l’assurance de toucher sa retraite pleine à 60 ans.
En parallèle, son collègue de Mulhouse se formera à son nouvel emploi. Si un délai existe entre le départ du premier et l’arrivée du second, "le poste sera occupé par un intérimaire et pas ouvert à recrutement externe" précise Max Matta, directeur des ressources humaines de Rhodia France.
Le montage repose sur le volontariat dans les deux usines. "On voit mal des gens de Mulhouse refuser une telle proposition. Et à Chalampé, il y aura plus de candidats que de places à libérer" estiment Marcel Ngo, délégué CGT à Mulhouse et Charles Kauffmann, secrétaire (CGT) du comité d’établissement de Chalampé.
Selon M. Kauffmann, 72 salariés de Chalampé auront fêté 57 ans d’ici à l’an prochain, sans compter les départs classiques en retraite.
Instaurés spécifiquement pour Mulhouse, les "licenciements de solidarité" peuvent théoriquement se déclencher dans toute usine Rhodia mais à une exception près, ils interviendront tous à Chalampé.
"La plupart des Mulhousiens auraient refusé la mobilité dans une usine éloignée, ce qui aurait été plus compliqué" note Richard Hoffner, délégué CFDT à Mulhouse.
L'usine de Chalampé emploie actuellement 900 personnes contre 135 qui travaillaient encore à Mulhouse début 2007.