
«396 lettres de licenciement effectifs dès le 1er avril ont toutes été envoyées et tous les sites de l'entreprise sont affectés par ces renvois», a précisé à l'AFP le délégué CGT de l'entreprise, Gilles Rizzi.
«Il nous est impossible de fonctionner avec si peu de salariés. C'est pourquoi nous allons demander jeudi une réunion du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) afin de réaliser une expertise des postes de travail», a-t-il ajouté.
Asphyxié par une dette de 277 millions d'euros, Smoby-Majorette avait été placé en redressement judiciaire en octobre. L'essentiel du groupe, à l'exception de sa filiale Majorette, avait été repris le 3 mars par l'Allemand Simba qui prévoyait dans son plan de licencier plus de la moitié des salariés français d'ici fin mars. La nouvelle entité baptisée Smoby Toys - qui regroupe Smoby et Berchet - et la société Ecoiffier comptaient respectivement fin mars 749 et 47 salariés. Simba souhaite désormais faire fonctionner les deux entreprises avec 400 personnes environ.
«L'objectif de Simba est d'assurer la continuité des gammes actuelles et de rendre à nouveau l'entreprise rentable», a déclaré à l'AFP Thomas Le Paul, directeur général de Smoby Toys, qui table sur un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en 2008, soit 30% de moins que l'année précédente.
«Le groupe Smoby-Majorette a grandi trop vite grâce à de nombreuses acquisitions sans jamais restructurer. Pour rendre notre projet de reprise fiable, il nous fallait sacrifier une partie des ressources humaines, et licencier près de la moitié des effectifs», a-t-il ajouté. Cette reprise «ne peut être que positive», Simba ne reprenant que les actifs du groupe sans en reprendre le passif et profitant du portefeuille de clients de Smoby «qui sont restés fidèles à la marque», selon M. Le Paul.
Pour lui, «les errements du passé sont plus dus à une gestion hasardeuse et trop optimiste du groupe, même si les malversations de l'ancien PDG ont précipité le groupe à sa perte». Le 27 mars, l'ancien PDG et petit-fils du fondateur du fabricant de jouets Smoby-Majorette, Jean-Christophe Breuil, avait été mis en examen pour abus de bien sociaux et blanchiment en bande organisée.
Quant aux salariés, ils montrent du doigt M. Breuil comme l'unique responsable de la faillite de ce fleuron français du jouet: «On en veut tous beaucoup à Jean-Christophe Breuil. C'est lui qui nous a mis sur le pavé», a estimé le délégué FO, Pierre Gamonet.
«Il nous est impossible de fonctionner avec si peu de salariés. C'est pourquoi nous allons demander jeudi une réunion du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) afin de réaliser une expertise des postes de travail», a-t-il ajouté.
Asphyxié par une dette de 277 millions d'euros, Smoby-Majorette avait été placé en redressement judiciaire en octobre. L'essentiel du groupe, à l'exception de sa filiale Majorette, avait été repris le 3 mars par l'Allemand Simba qui prévoyait dans son plan de licencier plus de la moitié des salariés français d'ici fin mars. La nouvelle entité baptisée Smoby Toys - qui regroupe Smoby et Berchet - et la société Ecoiffier comptaient respectivement fin mars 749 et 47 salariés. Simba souhaite désormais faire fonctionner les deux entreprises avec 400 personnes environ.
«L'objectif de Simba est d'assurer la continuité des gammes actuelles et de rendre à nouveau l'entreprise rentable», a déclaré à l'AFP Thomas Le Paul, directeur général de Smoby Toys, qui table sur un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en 2008, soit 30% de moins que l'année précédente.
«Le groupe Smoby-Majorette a grandi trop vite grâce à de nombreuses acquisitions sans jamais restructurer. Pour rendre notre projet de reprise fiable, il nous fallait sacrifier une partie des ressources humaines, et licencier près de la moitié des effectifs», a-t-il ajouté. Cette reprise «ne peut être que positive», Simba ne reprenant que les actifs du groupe sans en reprendre le passif et profitant du portefeuille de clients de Smoby «qui sont restés fidèles à la marque», selon M. Le Paul.
Pour lui, «les errements du passé sont plus dus à une gestion hasardeuse et trop optimiste du groupe, même si les malversations de l'ancien PDG ont précipité le groupe à sa perte». Le 27 mars, l'ancien PDG et petit-fils du fondateur du fabricant de jouets Smoby-Majorette, Jean-Christophe Breuil, avait été mis en examen pour abus de bien sociaux et blanchiment en bande organisée.
Quant aux salariés, ils montrent du doigt M. Breuil comme l'unique responsable de la faillite de ce fleuron français du jouet: «On en veut tous beaucoup à Jean-Christophe Breuil. C'est lui qui nous a mis sur le pavé», a estimé le délégué FO, Pierre Gamonet.