
Sept fédérations de fonctionnaires (CGT, FO, FSU, CFDT, CFTC, Unsa et Solidaires) et six syndicats de l'Education appellent les 5,2 millions de fonctionnaires à une journée d'action, de grèves et de rassemblements jeudi pour demander une hausse générale des salaires et défendre l'emploi public.
Plusieurs confédérations, FO, la CFTC et Solidaires, ont également appelé les salariés du privé à y participer, la CGT appelant "à assurer le succès" de cette journée.
Les syndicats de fonctionnaires estiment insuffisantes les mesures de "garantie individuelle du pouvoir d'achat" présentées par le ministre de la Fonction publique, Eric Woerth, le 17 décembre.
Alors que le ministre suggère une "bonification indiciaire" ou "prime", les syndicats demandent une augmentation générale des salaires. Une réunion de négociation doit avoir lieu fin janvier début février.
Egalement jeudi, syndicats et patronat se retrouvent pour une négociation sur la représentativité des organisations syndicales. A quelques mois des élections prud'homales de décembre, il s'agit d'arrêter les critères permettant de déterminer si un syndicat est jugé représentatif ou non au niveau national.
Depuis 1966, cinq organisations de salariés (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC) sont reconnues représentatives, sur la base de cinq critères fixés en 1950 (indépendance, effectifs, cotisations, ancienneté du syndicat et "attitude patriotique pendant l'occupation").
Tout délégué de l'une d'elle peut signer un accord social, au niveau national et interprofessionnel, ou avec son employeur quel que soit le poids de son syndicat dans l'entreprise. Mais d'autres comme l'Unsa et Solidaires souhaiteraient être admises dans la cour des grands.
Le Premier ministre François Fillon a fixé le 31 mars 2008 comme date butoir à ces négociations.
Mardi, les fédérations CGT de l'Energie, des Cheminots et des Transports appellent les cheminots, les salariés de la RATP, d'EDF et de GDF, à une manifestation à Paris, pour "peser sur les négociations en cours" sur leurs régimes de retraites. D'autres fédérations de cheminots doivent aussi participer.
Le même jour, le tribunal de grande instance de Paris doit rendre sa décision concernant le comité central d'entreprise (CCE) de GDF, qui refuse de se prononcer sur la fusion avec Suez, faute à ses yeux d'information suffisante.
La direction de GDF avait assigné le CCE en justice pour le forcer à rendre cet avis qui, même négatif, est nécessaire à la poursuite du processus de fusion. C'est aussi mardi que le comité d'entreprise européen (CEE) doit se prononcer sur la fusion.
Fin novembre 2006, la justice avait donné raison au CEE du groupe gazier qui exigeait plus d'informations sur les conséquences sociales de la fusion, obligeant GDF et Suez à la reporter.
Toujours mardi, Roselyne Bachelot (Santé) rencontre les représentants des personnels non médicaux (infirmières ou aides-soignantes) pour tenter de conclure un accord sur le paiement d'une partie des 23 millions d'heures supplémentaires impayées et des 4 millions de jours de RTT accumulés par les salariés des hôpitaux.
Le même jour, l'Assemblée nationale entamera l'examen du projet de fusion de l'ANPE avec les Assedic, source d'inquiétude pour le personnel, qui s'attend à des suppressions d'emploi.
Plusieurs confédérations, FO, la CFTC et Solidaires, ont également appelé les salariés du privé à y participer, la CGT appelant "à assurer le succès" de cette journée.
Les syndicats de fonctionnaires estiment insuffisantes les mesures de "garantie individuelle du pouvoir d'achat" présentées par le ministre de la Fonction publique, Eric Woerth, le 17 décembre.
Alors que le ministre suggère une "bonification indiciaire" ou "prime", les syndicats demandent une augmentation générale des salaires. Une réunion de négociation doit avoir lieu fin janvier début février.
Egalement jeudi, syndicats et patronat se retrouvent pour une négociation sur la représentativité des organisations syndicales. A quelques mois des élections prud'homales de décembre, il s'agit d'arrêter les critères permettant de déterminer si un syndicat est jugé représentatif ou non au niveau national.
Depuis 1966, cinq organisations de salariés (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC) sont reconnues représentatives, sur la base de cinq critères fixés en 1950 (indépendance, effectifs, cotisations, ancienneté du syndicat et "attitude patriotique pendant l'occupation").
Tout délégué de l'une d'elle peut signer un accord social, au niveau national et interprofessionnel, ou avec son employeur quel que soit le poids de son syndicat dans l'entreprise. Mais d'autres comme l'Unsa et Solidaires souhaiteraient être admises dans la cour des grands.
Le Premier ministre François Fillon a fixé le 31 mars 2008 comme date butoir à ces négociations.
Mardi, les fédérations CGT de l'Energie, des Cheminots et des Transports appellent les cheminots, les salariés de la RATP, d'EDF et de GDF, à une manifestation à Paris, pour "peser sur les négociations en cours" sur leurs régimes de retraites. D'autres fédérations de cheminots doivent aussi participer.
Le même jour, le tribunal de grande instance de Paris doit rendre sa décision concernant le comité central d'entreprise (CCE) de GDF, qui refuse de se prononcer sur la fusion avec Suez, faute à ses yeux d'information suffisante.
La direction de GDF avait assigné le CCE en justice pour le forcer à rendre cet avis qui, même négatif, est nécessaire à la poursuite du processus de fusion. C'est aussi mardi que le comité d'entreprise européen (CEE) doit se prononcer sur la fusion.
Fin novembre 2006, la justice avait donné raison au CEE du groupe gazier qui exigeait plus d'informations sur les conséquences sociales de la fusion, obligeant GDF et Suez à la reporter.
Toujours mardi, Roselyne Bachelot (Santé) rencontre les représentants des personnels non médicaux (infirmières ou aides-soignantes) pour tenter de conclure un accord sur le paiement d'une partie des 23 millions d'heures supplémentaires impayées et des 4 millions de jours de RTT accumulés par les salariés des hôpitaux.
Le même jour, l'Assemblée nationale entamera l'examen du projet de fusion de l'ANPE avec les Assedic, source d'inquiétude pour le personnel, qui s'attend à des suppressions d'emploi.