
Le groupe de tabac franco-espagnol Altadis, racheté en janvier par son concurrent britannique Imperial Tobacco, pourrait annoncer demain, lors d'un comité d'entreprise (CE) extraordinaire, la suppression d'un "millier d'emplois" en France, a-t-on appris mercredi auprès de la CGT. "On s'attend à une annonce qui va nous amener à plusieurs fermetures de sites et peut-être un millier de suppressions d'emplois", a indiqué à l'AFP Jean-Marie Roux, élu CGT au CE européen du fabricant de tabac. "Ce sont des rumeurs, mais ils ont commencé à préparer les salariés psychologiquement en disant que ça va être très important comme restructuration", a-t-il poursuivi, confirmant des informations parues dans le quotidien Les Echos.
"On parle de 1.000 à 1.200 suppressions d'emplois, dont 80% au siège parisien, et de la fermeture des sites de Metz et Strasbourg", a précisé pour sa part Ronald Schouller, délégué FO. "Là, on est dans le flou, on attend d'avoir des certitudes pour négocier", a-t-il ajouté. L'intersyndicale du groupe (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFE-CGC et CFTC) se réunissait ce mercredi après-midi.
Altadis emploie plus de 2.000 personnes en France sur 8 sites : Paris, où se trouve le siège, Nantes et Riom (Puy-de-Dôme) qui fabriquent les cigarettes, Metz, en charge du tabac à rouler, Strasbourg, pour les cigares, Le Havre où parvient le tabac brut, Les Aubrais (Loiret) et Bergerac (Dordogne) qui accueillent les centres de recherche et développement.
La direction d'Altadis interrogée par l'AFP a indiqué, sans plus de précisions, qu'un CE extraordinaire était prévu jeudi à Paris avec à l'ordre du jour "une réorganisation globale".
Altadis avait déjà annoncé en 2006 un projet de restructuration concernant les fonctions centrales et commerciales ainsi que la distribution, entraînant la suppression de 472 postes, 239 en France et 233 en Espagne. En 2005, le groupe avait fermé l'usine de cigarettes de Lille, qui employait plus de 500 salariés au moment de l'annonce de sa fermeture en 2003.. (source AFP)
"On parle de 1.000 à 1.200 suppressions d'emplois, dont 80% au siège parisien, et de la fermeture des sites de Metz et Strasbourg", a précisé pour sa part Ronald Schouller, délégué FO. "Là, on est dans le flou, on attend d'avoir des certitudes pour négocier", a-t-il ajouté. L'intersyndicale du groupe (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFE-CGC et CFTC) se réunissait ce mercredi après-midi.
Altadis emploie plus de 2.000 personnes en France sur 8 sites : Paris, où se trouve le siège, Nantes et Riom (Puy-de-Dôme) qui fabriquent les cigarettes, Metz, en charge du tabac à rouler, Strasbourg, pour les cigares, Le Havre où parvient le tabac brut, Les Aubrais (Loiret) et Bergerac (Dordogne) qui accueillent les centres de recherche et développement.
La direction d'Altadis interrogée par l'AFP a indiqué, sans plus de précisions, qu'un CE extraordinaire était prévu jeudi à Paris avec à l'ordre du jour "une réorganisation globale".
Altadis avait déjà annoncé en 2006 un projet de restructuration concernant les fonctions centrales et commerciales ainsi que la distribution, entraînant la suppression de 472 postes, 239 en France et 233 en Espagne. En 2005, le groupe avait fermé l'usine de cigarettes de Lille, qui employait plus de 500 salariés au moment de l'annonce de sa fermeture en 2003.. (source AFP)