
La direction a notamment renoncé à investir dans la création d'une ligne de lait bio qui aurait permis le maintien de 25 emplois supplémentaires à Sarrebourg, a précisé à l'Afp Jacky Blettner, secrétaire du Comité d'entreprise.
Au-delà des 60 emplois maintenus à Sarrebourg, 45 autres devront faire l'objet, soit de mesures de reclassement ailleurs dans le groupe, soit d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Une vingtaine de personnes sont candidates à être reclassées dans l'une des 78 usines Lactalis en France. La direction s'engage à "mettre tous les moyens en oeuvre" pour aider les autres à trouver des offres d'emploi en CDI correspondant à leurs compétences dans les entreprises locales, a souligné M. Blettner, délégué syndical Unsa-Agroalimentaire.
Lait bio et pouvoir d'achat
Concernant le projet de ligne de lait bio, une étude de faisabilité a montré que "les perspectives de développement, compte tenu des problématiques de pouvoir d'achat, restent incertaines et insuffisantes pour que la réalisation de l'investissement soit rentable et pérenne", a argumenté la direction devant le CE. Malgré tout, la direction a donné "l'impression d'avoir la volonté de ne laisser personne sur le carreau", a commenté M. Blettner.
Deuxième groupe laitier mondial et premier fromager européen, le groupe français Lactalis avait racheté il y a deux ans les parts que la coopérative Unicoolait (438 exploitations en Moselle et en Alsace, 110 millions de litres collectés par an) détenait dans le site mosellan. En contrepartie, Unicoolait avait obtenu une clause d'exclusivité avec Lactalis valable jusqu'en 2025 ainsi qu'une garantie sur le prix du lait jusqu'en 2012.
Au-delà des 60 emplois maintenus à Sarrebourg, 45 autres devront faire l'objet, soit de mesures de reclassement ailleurs dans le groupe, soit d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Une vingtaine de personnes sont candidates à être reclassées dans l'une des 78 usines Lactalis en France. La direction s'engage à "mettre tous les moyens en oeuvre" pour aider les autres à trouver des offres d'emploi en CDI correspondant à leurs compétences dans les entreprises locales, a souligné M. Blettner, délégué syndical Unsa-Agroalimentaire.
Lait bio et pouvoir d'achat
Concernant le projet de ligne de lait bio, une étude de faisabilité a montré que "les perspectives de développement, compte tenu des problématiques de pouvoir d'achat, restent incertaines et insuffisantes pour que la réalisation de l'investissement soit rentable et pérenne", a argumenté la direction devant le CE. Malgré tout, la direction a donné "l'impression d'avoir la volonté de ne laisser personne sur le carreau", a commenté M. Blettner.
Deuxième groupe laitier mondial et premier fromager européen, le groupe français Lactalis avait racheté il y a deux ans les parts que la coopérative Unicoolait (438 exploitations en Moselle et en Alsace, 110 millions de litres collectés par an) détenait dans le site mosellan. En contrepartie, Unicoolait avait obtenu une clause d'exclusivité avec Lactalis valable jusqu'en 2025 ainsi qu'une garantie sur le prix du lait jusqu'en 2012.