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SNCF: le Paris-Beauvais perturbé par une grève

Le trafic SNCF a été perturbé mercredi sur l'axe Paris-Beauvais et continuera à l'être jeudi, à la suite d'un appel à la grève contre la dégradation des conditions de travail lancé le 2 septembre par "trois organisations syndicales", a indiqué la direction mercredi soir.



SNCF: le Paris-Beauvais perturbé par une grève
Par ailleurs, plusieurs centaines de cheminots ont manifesté mercredi à Paris pour exprimer leurs inquiétudes face à l'éventualité d'un "dumping social" chez les salariés du transport ferroviaire, induit par la libéralisation en cours en Europe, a constaté une journaliste de l'AFP.

Sur l'axe Paris-Beauvais, trois trains circuleront avant 10H00 jeudi et six trains sont prévus après 16H00, mais aucun durant la période intermédiaire.

Idem sur l'axe Beauvais-Paris. Dans ce sens-là, la SNCF avait prévu mercredi cinq trains avant 10H00 et trois trains en soirée, avec également un train à 14H29.

La direction a expliqué que la SNCF appliquait la loi sur le service minimum "au niveau maximum des plans d'urgence, au niveau vert, qui garantit une couverture maximum aux heures de pointe".

La FGAAC, la CFDT et la CGT ont déposé un préavis de grève illimitée pour dénoncer la dégradation des conditions de travail des agents de conduite, avait indiqué la FGAAC (Fédération générale autonome des agents de conduite), deuxième syndicat d'agents de conduite de la SNCF.

"C'est un problème de risques pour la santé des conducteurs qui sont soumis à des vibrations qui dépassent les limites autorisées, confirmées par des études du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions des travail (CHSCT). Les conducteurs refusent de rouler sur des machines vétustes", a-t-on indiqué à la FGAAC.

"Nous avons eu plus d'une vingtaine d'accidents du travail sur une soixantaine de conducteurs ces dernières années", déplore la fédération. "Les conducteurs mettent simplement en avant leur droit de retrait en faisant appliquer le code du travail, mais la direction de la SNCF a sanctionné certains des conducteurs ayant fait valoir ce droit, avec des mises à pied de trois jours par exemple", relève le syndicat.

Interrogé par l'AFP, le directeur des lignes TER Picardie-Paris Nord, Jean-Louis Bouteleux, a estimé de son côté que les motifs de cette grève étaient plutôt liés à "l'organisation des journées de travail des conducteurs et en aucun cas à une problématique relative à des soucis de sécurité, l'une de nos principales préoccupations".

Quant à la manifestation parisienne, le rassemblement s'est tenu devant le siège de Réseau ferré de France (RFF), dans le XIIIe arrondissement, à l'occasion d'une nouvelle réunion de négociation de la commission mixte paritaire sur la future Convention collective nationale ferroviaire, qui régira les sociétés privées de transport ferroviaire.

Les syndicats de cheminots CGT-CFDT-CFTC-UNSA-CFE/CGC et FGAAC auxquels s'est joint Sud-Rail, entendaient "peser sur les négociations", et souhaitent que le patronat "prenne en compte" leurs "propositions alternatives en matière de réglementation du travail, car le Code du travail est manifestement inadapté au monde ferroviaire" a déclaré Didier Le Reste, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots.

"Ce qu'on veut éviter à tout prix, c'est de connaître sur le rail le dumping social, c'est à dire la distorsion des conditions sociales, des conditions de travail entre différents salariés d'un même secteur et notamment dans le secteur des transports" a expliqué M. Le Reste.

"Le dumping social qui a pour vocation de tirer les conditions sociales par le bas a fait trop de dégâts dans d'autres modes de transport comme le maritime, le routier, voire l'aérien, et on ne veut pas connaître ça sur notre réseau ferré national qui est maintenant ouvert à la concurrence", a-t-il ajouté.

Une délégation syndicale, représentant plusieurs fédérations, emmenée par Didier Le Reste devait être reçue par le patronat dans l'après-midi.

Avant de s'y rendre, Serge Bonnaud, de la FGAAC (Fédération générale autonome des agents de conduite) déclarait à l'AFP: "On n'a pas d'heure, pas de limites, on peut rester jusqu'à demain matin pour négocier s'il le faut mais il faut aboutir".
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Jeudi 4 Septembre 2008 - 12:20
PARIS (AFP)

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