
Trois salariés du Technocentre de Guyancourt, où sont conçus tous les modèles futurs de la marque, ont mis fin à leurs jours entre novembre 2006 et février 2007, dont deux sur le site même.
La direction de Renault a confirmé à l'AFP avoir reçu ce courrier le 7 janvier de l'inspection du travail, qui lui "demande de fournir des éléments complémentaires pour statuer sur un éventuel PV pour harcèlement moral institutionnel et obstacle à l'accomplissement des missions (de l'inspection) en l'absence de décompte de la durée du travail".
La direction des ressources humaines va demander à rencontrer l'inspection avant de répondre à cette demande, a précisé Renault.
L'inspection du travail reproche notamment à Renault de ne pas se donner les moyens de contrôler les horaires de travail de ses cadres et leurs dérives, selon la source proche du dossier.
C'est le fonctionnement d'ensemble du site qui est mis en cause, et non une ou plusieurs personnes.
Si un PV - simple constatation des faits - était établi, il serait transmis à la justice, le parquet devant alors décider s'il poursuit l'entreprise ou classe le PV.
Après le troisième suicide, le parquet a ouvert une enquête préliminaire et les auditions de cadres dirigeants devraient se poursuivent encore un à deux mois, selon une source judiciaire.
De son côté, la direction de Renault a lancé mi-mars un plan de soutien aux équipes de ses centres d'ingéniérie, assorti fin septembre de "mesures sur la maîtrise du temps de travail". Elle a signé le 19 décembre un accord avec cinq syndicats afin de créer pour ces centres une "commission paritaire sur l'amélioration des conditions de vie et de travail des équipes".
Par ailleurs, concernant les procédures en cours auprès de l'assurance maladie, la veuve du premier salarié qui s'est suicidé s'apprête à déposer une requête en reconnaissance de la "faute inexcusable" de Renault, qui avait l'obligation d'assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale de son salarié, a indiqué à l'AFP son avocate, Rachel Saada.
Ce suicide a déjà été reconnu comme un accident du travail par l'assurance maladie.
La direction de Renault a confirmé à l'AFP avoir reçu ce courrier le 7 janvier de l'inspection du travail, qui lui "demande de fournir des éléments complémentaires pour statuer sur un éventuel PV pour harcèlement moral institutionnel et obstacle à l'accomplissement des missions (de l'inspection) en l'absence de décompte de la durée du travail".
La direction des ressources humaines va demander à rencontrer l'inspection avant de répondre à cette demande, a précisé Renault.
L'inspection du travail reproche notamment à Renault de ne pas se donner les moyens de contrôler les horaires de travail de ses cadres et leurs dérives, selon la source proche du dossier.
C'est le fonctionnement d'ensemble du site qui est mis en cause, et non une ou plusieurs personnes.
Si un PV - simple constatation des faits - était établi, il serait transmis à la justice, le parquet devant alors décider s'il poursuit l'entreprise ou classe le PV.
Après le troisième suicide, le parquet a ouvert une enquête préliminaire et les auditions de cadres dirigeants devraient se poursuivent encore un à deux mois, selon une source judiciaire.
De son côté, la direction de Renault a lancé mi-mars un plan de soutien aux équipes de ses centres d'ingéniérie, assorti fin septembre de "mesures sur la maîtrise du temps de travail". Elle a signé le 19 décembre un accord avec cinq syndicats afin de créer pour ces centres une "commission paritaire sur l'amélioration des conditions de vie et de travail des équipes".
Par ailleurs, concernant les procédures en cours auprès de l'assurance maladie, la veuve du premier salarié qui s'est suicidé s'apprête à déposer une requête en reconnaissance de la "faute inexcusable" de Renault, qui avait l'obligation d'assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale de son salarié, a indiqué à l'AFP son avocate, Rachel Saada.
Ce suicide a déjà été reconnu comme un accident du travail par l'assurance maladie.