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Quelles cotisations payer pour les prestations du CSE ? L’Urssaf vous répond !


Rédigé le Mardi 21 Octobre 2025 à 14:30 | Lu 13 fois | 0 commentaire(s) modifié le Mardi 21 Octobre 2025 - 14:39


Entre exonérations, seuils de tolérance et règles de déclaration, la gestion des prestations versées par le CSE est un véritable casse-tête pour les élus. Bons d’achat, chèques-cadeaux, aides sociales ou activités culturelles : que faut-il déclarer à l’Urssaf ? Et quelles sont les prestations réellement exonérées de cotisations ? Le Guide CSE 2025 de l’Urssaf apporte enfin des réponses claires et actualisées. Cet article vous aide à décrypter ces règles pour sécuriser vos pratiques et éviter tout risque de redressement


Un cadre clair pour sécuriser la gestion du CSE

Les prestations versées par le Comité social et économique (CSE) — bons d’achat, chèques-cadeaux, aides financières ou activités culturelles — ne sont pas automatiquement exonérées de cotisations sociales.
Le Guide CSE 2025 publié par l’Urssaf précise les règles applicables et les conditions à respecter pour éviter toute requalification en avantage soumis à cotisations.

Le principe est simple :

Toute somme ou avantage en nature versé à un salarié est soumis à cotisations, sauf si une exonération est expressément prévue par la loi, un décret ou une tolérance administrative.


Les prestations exonérées de cotisations

L’Urssaf maintient une tolérance administrative pour les avantages liés aux activités sociales et culturelles, dès lors qu’ils ont une finalité extra-professionnelle (détente, loisirs, culture, sport).

Sont notamment exonérés de cotisations sociales :

  • les bons d’achat dans la limite de 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale (soit 196 € en 2025) par événement, à condition qu’ils soient liés à un événement précis (naissance, mariage, Noël, rentrée scolaire, etc.) ;

  • les chèques-lire, chèques-culture et chèques-vacances (sous conditions) ;

  • les aides aux vacances, aux colonies de vacances, ou encore aux activités sportives et culturelles ;

  • les secours exceptionnels, accordés en cas de difficultés financières avérées ;

  • les titres-restaurant, sous réserve que la participation du CSE et celle de l’employeur respectent les seuils réglementaires (entre 50 % et 60 % de la valeur du titre, sans dépasser 7,26 € en 2025).

👉 Bon à savoir : les prestations du CSE doivent bénéficier à l’ensemble des salariés sans discrimination.
Les critères d’ancienneté pour accéder à un avantage seront interdits à compter du 31 décembre 2025.


Les prestations soumises à cotisations

Sont en revanche soumis à cotisations et contributions sociales :

  • les primes en espèces, comme les primes de Noël, de mariage ou de départ à la retraite ;

  • les aides financières sans justificatifs, par exemple pour le logement ou les études ;

  • les allocations de maternité, de scolarité ou de rentrée sans lien direct avec un événement prévu par la réglementation ;

  • les participations conjointes du CSE et de l’employeur à certains dispositifs (comme les chèques-vacances ou contrats de prévoyance).

Lorsqu’une exonération n’est pas expressément prévue, l’avantage est intégré dans l’assiette des cotisations sociales au premier euro.


Le rôle du CSE et les obligations déclaratives

Le guide Urssaf rappelle que :

  • l’employeur reste responsable des déclarations sociales, même lorsque les prestations sont versées par le CSE ;

  • le CSE doit informer chaque mois l’employeur des sommes allouées, au moyen d’un état nominatif ;

  • en cas de contrôle, les documents comptables du CSE doivent être accessibles pour justifier les avantages versés.

Lorsqu’il emploie directement du personnel (animateurs, techniciens, etc.), le CSE devient employeur à part entière et doit :

  • effectuer les déclarations via la DSN ;

  • verser les cotisations sociales correspondantes à l’Urssaf.


Comment sécuriser la gestion sociale du CSE ?

Pour éviter tout risque de redressement, il est recommandé aux élus de :

  • vérifier la conformité des critères d’attribution des avantages ;

  • conserver systématiquement les justificatifs de dépenses (factures, attestations, reçus) ;

  • moduler les prestations selon des critères sociaux objectifs (revenu fiscal, quotient familial), sans jamais exclure un salarié du bénéfice d’un avantage.


Pour aller plus loin : un accompagnement pour les élus et trésoriers du CSE

La réglementation Urssaf évolue régulièrement et impose aux élus du CSE une maîtrise technique des règles sociales et fiscales.
Pour vous aider à sécuriser vos pratiques, Instant-CE propose un programme d’accompagnement personnalisé :

Objectifs :

  • Comprendre les règles d’exonération Urssaf pour chaque type de prestation ;

  • Sécuriser la gestion budgétaire et la comptabilité du CSE ;

  • Anticiper les contrôles Urssaf et éviter les erreurs coûteuses ;

  • Mettre à jour vos pratiques avant la fin des tolérances (31 décembre 2025).

Format :

  • Atelier pratique en visioconférence ou en présentiel ;

  • Études de cas et modèles de fiches d’avantages ;

  • Audit personnalisé de conformité Urssaf.

Pour plus d’informations ou pour planifier une session, rendez-vous sur www.instant-ce.com




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