
Le tribunal de Nanterre, saisi par le comité d'entreprise du groupe français de services informatiques Atos Origin, a suspendu mardi le plan de "redéploiement" annoncé en avril par la direction et a invité les partenaires sociaux à reprendre les consultations. Depuis plusieurs semaines, le ton montait entre direction et syndicats.
Le tribunal, saisi en référé la semaine dernière par le comité d'entreprise, a estimé que "les mesures d'accompagnement du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) doivent être revues". Mais il a rejeté les arguments du CE sur le fait que le volontariat ne serait que de façade pour les salariés.
Les lacunes du PSE portent notamment sur "les sommes consacrées à la formation" et "à la création d'entreprises", qui "paraissent dérisoires", mais aussi sur "le temps accordé aux salariés pour entreprendre leurs démarches et les sommes allouées en dédommagement (...), calculées avec une rare parcimonie", a jugé le tribunal. Au total, 988 salariés étaient éligibles au PSE : ils avaient jusqu'à mi-octobre pour exprimer "leurs options prioritaires", parmi lesquelles figuraient la "mobilité fonctionnelle accompagnée ou non d'une mobilité géographique" vers la province ou en région parisienne, avec une "révision de la rémunération", ou bien un départ volontaire de l'entreprise.
Le comité d'entreprise estime ne pas avoir été consulté par la direction. En outre, il considère que le choix des salariés visés par le PSE vise à écarter de l'entreprise les salariés les plus âgés et les mieux payés.
Le projet concerne le pôle intégration de systèmes d'Atos Origin, qui compte 7.200 personnes sur un total de 15.000 en France. Ce plan de "sauvegarde de l'emploi" s'inscrit dans le cadre d'un programme plus large de "transformation" annoncé en février, au terme duquel le groupe compte délocaliser "20% des activités d'intégration de systèmes" d'ici à fin 2009 dans les pays émergents.
Le titre Atos Origin est en petite hausse de 0,2% mardi 02/10 à Paris, à 11H40. (Source AFP)
Le tribunal, saisi en référé la semaine dernière par le comité d'entreprise, a estimé que "les mesures d'accompagnement du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) doivent être revues". Mais il a rejeté les arguments du CE sur le fait que le volontariat ne serait que de façade pour les salariés.
Les lacunes du PSE portent notamment sur "les sommes consacrées à la formation" et "à la création d'entreprises", qui "paraissent dérisoires", mais aussi sur "le temps accordé aux salariés pour entreprendre leurs démarches et les sommes allouées en dédommagement (...), calculées avec une rare parcimonie", a jugé le tribunal. Au total, 988 salariés étaient éligibles au PSE : ils avaient jusqu'à mi-octobre pour exprimer "leurs options prioritaires", parmi lesquelles figuraient la "mobilité fonctionnelle accompagnée ou non d'une mobilité géographique" vers la province ou en région parisienne, avec une "révision de la rémunération", ou bien un départ volontaire de l'entreprise.
Le comité d'entreprise estime ne pas avoir été consulté par la direction. En outre, il considère que le choix des salariés visés par le PSE vise à écarter de l'entreprise les salariés les plus âgés et les mieux payés.
Le projet concerne le pôle intégration de systèmes d'Atos Origin, qui compte 7.200 personnes sur un total de 15.000 en France. Ce plan de "sauvegarde de l'emploi" s'inscrit dans le cadre d'un programme plus large de "transformation" annoncé en février, au terme duquel le groupe compte délocaliser "20% des activités d'intégration de systèmes" d'ici à fin 2009 dans les pays émergents.
Le titre Atos Origin est en petite hausse de 0,2% mardi 02/10 à Paris, à 11H40. (Source AFP)