
En refusant de se prononcer sur le projet de fusion entre GDF et Suez, jeudi 20 décembre, le comité central d'entreprise (CCE) du géant gazier a retardé le calendrier de fusion entre les deux entreprises. Le CCE, dont l'avis est consultatif mais néanmoins indispensable à l'aboutissement du processus, a estimé ne pas disposer de suffisamment d'informations pour trancher.
"La direction nous a demandé d'émettre un avis sur le projet et nous avons lu une résolution dans laquelle nous lui faisons part de notre incapacité à émettre un avis motivé", a déclaré Jacques Mouton, de la CFDT. Il a affirmé que la résolution du CCE, qui "liste les éléments qui nous manquent", était motivée par l'absence d'informations sur certains points clés, notamment le statut du personnel commercial, le sort de la branche Suez-Environnement et la parité des actions de Suez et de GDF.
La direction de GDF a pris acte de ce refus, indiquant avoir "répondu à l'ensemble des questions, dont l'information était disponible et en relation avec la fusion" et regrettant que ce processus ait "duré vingt-deux mois et fait l'objet de quatorze réunions". Mardi, elle avait assigné les représentants du personnel en justice pour les forcer à se prononcer sur la question avant la fin de l'année. Finalement, la justice a renvoyé sa décision au 22 janvier.
Si le calendrier de fusion entre les deux entreprises pour le premier semestre 2008 est perturbé, les directions de GDF et de Suez espèrent qu'il ne sera pas remis en cause. Reste à savoir si les instance syndicales accepteront de donner leur avis avant le 31 décembre et la disparition du Conseil supérieur consultatif des Comités mixtes à la production, dénomination officielle du CCE de GDF. "Le nouveau CCE, qui sera mis en place dans le meilleur des cas en février, devra examiner à nouveau le dossier", note M. Mouton, qui estime que la précipitation de la direction est en partie lié à cela.
"La direction nous a demandé d'émettre un avis sur le projet et nous avons lu une résolution dans laquelle nous lui faisons part de notre incapacité à émettre un avis motivé", a déclaré Jacques Mouton, de la CFDT. Il a affirmé que la résolution du CCE, qui "liste les éléments qui nous manquent", était motivée par l'absence d'informations sur certains points clés, notamment le statut du personnel commercial, le sort de la branche Suez-Environnement et la parité des actions de Suez et de GDF.
La direction de GDF a pris acte de ce refus, indiquant avoir "répondu à l'ensemble des questions, dont l'information était disponible et en relation avec la fusion" et regrettant que ce processus ait "duré vingt-deux mois et fait l'objet de quatorze réunions". Mardi, elle avait assigné les représentants du personnel en justice pour les forcer à se prononcer sur la question avant la fin de l'année. Finalement, la justice a renvoyé sa décision au 22 janvier.
Si le calendrier de fusion entre les deux entreprises pour le premier semestre 2008 est perturbé, les directions de GDF et de Suez espèrent qu'il ne sera pas remis en cause. Reste à savoir si les instance syndicales accepteront de donner leur avis avant le 31 décembre et la disparition du Conseil supérieur consultatif des Comités mixtes à la production, dénomination officielle du CCE de GDF. "Le nouveau CCE, qui sera mis en place dans le meilleur des cas en février, devra examiner à nouveau le dossier", note M. Mouton, qui estime que la précipitation de la direction est en partie lié à cela.