
"Nous n'avons pas abandonné l'objectif de faire la peau au CNE", a déclaré vendredi sur France inter Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO.
Selon lui, le gouvernement "s'illusionne" avec 550.000 embauches annoncées alors que seulement 44.000 emplois auraient été créés.
"Nous avons stoppé avec le CPE la velléité de mettre en place un nouveau contrat de travail, mais le CNE existe toujours", a-t-il déploré, lui promettant "d'atroces souffrances judiciaires" au gouvernement.
Au printemps dernier, sous la pression de la rue, le gouvernement avait été contraint de renoncer au contrat première embauche (CPE).
FO considère que le CNE viole la convention du travail qui oblige à motiver un licenciement.
"Malgré les déclarations triomphalistes du gouvernement, le bilan du CNE est cruellement négatif", a renchéri la CGT dans un communiqué.
"Censé favoriser l'emploi, le CNE n'atteint pas l'objectif affiché", ajoute le syndicat, citant une étude commandée par le ministre du Travail et soulignant que 90% des 550.000 CNE se sont substitués à des contrats à durée indéterminée ou déterminée (CDI et CDD).
"Les abus sont nombreux. Combien de salariés licenciés pour avoir réclamé leur dû ? Combien n'osent même pas faire respecter leurs droits de crainte du licenciement ?", demande la CGT.
Selon lui, le gouvernement "s'illusionne" avec 550.000 embauches annoncées alors que seulement 44.000 emplois auraient été créés.
"Nous avons stoppé avec le CPE la velléité de mettre en place un nouveau contrat de travail, mais le CNE existe toujours", a-t-il déploré, lui promettant "d'atroces souffrances judiciaires" au gouvernement.
Au printemps dernier, sous la pression de la rue, le gouvernement avait été contraint de renoncer au contrat première embauche (CPE).
FO considère que le CNE viole la convention du travail qui oblige à motiver un licenciement.
"Malgré les déclarations triomphalistes du gouvernement, le bilan du CNE est cruellement négatif", a renchéri la CGT dans un communiqué.
"Censé favoriser l'emploi, le CNE n'atteint pas l'objectif affiché", ajoute le syndicat, citant une étude commandée par le ministre du Travail et soulignant que 90% des 550.000 CNE se sont substitués à des contrats à durée indéterminée ou déterminée (CDI et CDD).
"Les abus sont nombreux. Combien de salariés licenciés pour avoir réclamé leur dû ? Combien n'osent même pas faire respecter leurs droits de crainte du licenciement ?", demande la CGT.